Artur Beter­biev, cham­pion uni­fié des poids lourds légers WBC, IBF et WBO, défen­dra ses cein­tures contre Antho­ny Yarde à l’O­VO Are­na Wem­bley à Londres, en Angle­terre, ce same­di 28 janvier.

Deux jours avant l’é­vé­ne­ment, les orga­ni­sa­teurs ont mis en place une confé­rence de presse finale durant laquelle les deux boxeurs se sont retrou­vés face à face.

Voi­ci un résu­mé de ce que Beter­biev (18–0, 18 KOs), le chal­len­ger bri­tan­nique Yarde (23–2, 22 KOs), ain­si que le pré­sident de Top Rank, Bob Arum, avaient à dire.

Artur Beterbiev

“De notre coté, nous essayons tou­jours d’être prêts pour dif­fé­rents scé­na­rios. Si c’est un com­bat dif­fi­cile, nous serons prêts.”

“Je me sens bien. J’es­père que le 28 jan­vier je chan­ge­rai un peu (pour deve­nir un monstre). J’ai dit qu’il res­sem­blait à un body­buil­der à cause de ses muscles. Je n’ai pas ses muscles et je ne l’ai pas dit pour dire quelque chose de mal. Je l’ai dit parce qu’il a l’air fort !”

Anthony Yarde

“Tout le monde connaît le type de per­son­nage que je suis. Je suis très calme. Je saute sur les oppor­tu­ni­tés, et encore une fois, vous appro­fon­dis­sez cer­taines choses dans votre par­cours pour vous ren­for­cer. Vous pas­sez par cer­taines choses dans votre voyage pour vous pré­pa­rer éga­le­ment. Donc, c’est pour­quoi je conti­nue de dire que je suis si excité.”

“Je suis heu­reux d’être en vie, heu­reux d’être à ce stade de ma vie aus­si. Être un out­si­der, le favo­ri… ça n’a pas d’im­por­tance pour moi. Je suis un chien ! Quand je monte sur le ring et que je com­mence à bou­ger les mains, tout le monde sait ce que je peux faire. Je ne crains per­sonne. Il a 18 com­bats, 18 vic­toires, 100% de KO.”

“Il a beau­coup fait dans le sport, et c’est pour­quoi il devrait être res­pec­té. Je l’ai res­pec­té jus­qu’i­ci. Comme je l’ai déjà dit, quand nous mon­te­rons sur le ring, il dira sûre­ment la même chose. Il n’y a pas de res­pect sur le ring.”

“Trois cein­tures, héri­tage et his­toire. Je suis content que ce soit Beter­biev. Cette per­sonne est effrayante. Je suis content qu’il y ait trois cein­tures en jeu. Cela rend tout cela beau­coup mieux. On aura l’im­pres­sion que c’est gagné. Ce n’est pas une issue facile. Il y a beau­coup de com­bat­tants qui obtiennent un titre mon­dial obli­ga­toire, ou ils affrontent quel­qu’un qu’ils sont cen­sés battre. J’aime cette voie. Ce par­cours me donne la chair de poule, le bon fee­ling. C’est le voyage. Le voyage est ce qui me rend heureux.”

Bob Arum

“Je pense que, toutes divi­sions confon­dues, le plus gros pun­cheur de la boxe aujourd’­hui est le gars à ma droite qui a mis KO tous les adver­saires qui lui ont été pré­sen­tés, pas parce qu’il n’est pas un très bon boxeur – parce qu’il est un très bon boxeur – mais il a aus­si cette magie pour laquelle vous ne pou­vez pas vrai­ment entraî­ner un com­bat­tant. C’est ins­tinc­tif, la capa­ci­té de frap­per et d’as­som­mer un adver­saire. Donc, je suis très heu­reux d’être ici. Je connais Antho­ny Yarde, je l’ai sui­vi. C’est un com­bat­tant for­mi­dable, éga­le­ment avec un gros coup de poing. C’est un type de com­bat­tant très, très excitant.”