BOXE : Nordine Oubaali affrontera Nawaphon Por Chokchai à Paris si les frontières sont ouvertes

Selon plu­sieurs sources, le cham­pion du monde WBC Nor­dine Oubaa­li devrait remettre en jeu sa cein­ture mon­diale à Paris au mois de mars si les fron­tières sont ouvertes.

Nor­dine OUBAALI, 34 ans, est pré­vu pour affron­ter le Thai­lan­dais Nawa­phon Por Chok­chai le 13 mars pro­chain à Paris. C’est la pre­mière fois que Nor­dine aura l’oc­ca­sion de remettre en jeu sa cein­ture mon­diale WBC des Ban­tam­weights en France.

Son adver­saire, Nawa­phon Por Chok­chai, est âgé de 29 ans et tota­lise 50 vic­toires (dont 40 par KO) en 52 sor­ties chez les pros. Actuel cham­pion WBC Asian, Nawa­phon est sur une série de 14 suc­cès consécutifs.

Nawa­phon n’a per­du qu’une fois à ce jour, ce fut face au Mexi­cain Juan Her­nan­dez Nava­rette en 2017 alors qu’il ten­tait de récu­pè­rer la cein­ture mon­diale vacante WBC des Fly­weights. Le Thai­lan­dais s’é­tait incli­né par TKO lors de la 3eme reprise.

Nawa­phon est actuel­le­ment clas­sé 27^e au clas­se­ment Box­rec, soit deux places avant l’an­cien adver­saire de Nor­dine, Rau’­Shee War­ren, qui est à la 29eme place.

Nor­dine Oubaa­li (17–0, 12 KO) est tou­jours invain­cu chez les pros et a fait son der­nier com­bat en novembre 2019 s’im­po­sant par déci­sion sur le Japo­nais Taku­ma Inoue alors qu’il fai­sait la seconde défense de son titre mondial.

Ini­tia­le­ment pré­vu pour affron­ter Guiller­mo Rigon­deaux en 2020, Nor­dine a du faire face à plu­sieurs annu­la­tions et n’a fina­le­ment pas pu com­battre depuis.

Si la date de son pro­chain com­bat est fixée, il reste cepen­dant tri­bu­taire de l’é­vo­lu­tion de la pan­dé­mie et la ren­contre ne pour­ra se faire que si les fron­tières sont ouvertes.

“Toute entrée en France et toute sor­tie de notre ter­ri­toire vers ou depuis un pays hors de l’U­nion euro­péenne est inter­dite, sauf pour une rai­son excep­tion­nelles”, indique un com­mu­ni­qué du gou­ver­ne­ment Fran­çais publié le 31 jan­vier. “Les voyages vers les ter­ri­toires d’outre-mer ne sont auto­ri­sés que pour des rai­sons exceptionnelles.”