Martin Bakole estime qu’il aurait pu continuer contre Joseph Parker

Mar­tin Bakole avait l’im­pres­sion d’être un homme invin­cible. Après avoir fait forte impres­sion contre Jared Ander­son en 2024, Bakole a ten­té de vaincre un autre grand nom.

Bien qu’il n’ait pas eu le temps de se pré­pa­rer, Bakole a accep­té de rem­pla­cer Daniel Dubois face à Joseph Par­ker alors qu’il ne res­tait que 48 heures avant le duel.

Pour une rai­son quel­conque, la confiance de Bakole était au plus haut. Il pen­sait que, mal­gré l’ab­sence de camp d’en­traî­ne­ment, il avait les res­sources pour reve­nir avec la victoire.

Au pre­mier round, Par­ker et Bakole se sont bat­tus à armes rela­ti­ve­ment égales. Au deuxième, cepen­dant, une droite puis­sante sur le som­met de la tête de Bakole l’a ren­du instable. Une fois que Bakole a tou­ché le sol, il s’est remis sur pied. En fin de compte, son coin a fait signe de mettre fin au com­bat. Bien qu’il soit déçu, Bakole ne garde aucun sen­ti­ment de haine. Cela dit, il pense qu’il aurait pu conti­nuer si on lui avait don­né une chance.

« Au moment où Par­ker est venu vers moi, j’allais récu­pé­rer », a expli­qué Bakole à Seconds Out. « J’allais essayer de le rete­nir. Il ne res­tait que 14 secondes. »

Même si Bakole par­ve­nait à atteindre la fin du second round, il a admis qu’il n’était pas au meilleur de sa forme. Sa volon­té de mon­ter sur le ring dans un délai aus­si court était moti­vée par le gain finan­cier et une éven­tuelle chance de rem­por­ter un titre mondial.

Battre Par­ker aurait per­mis à Bakole de décro­cher le titre inté­ri­maire de la WBO, le pla­çant dans la posi­tion obli­ga­toire pour affron­ter le cham­pion uni­fié actuel, Olek­san­dr Usyk.

Dans l’ensemble, Bakole est tou­jours dans la course. Il est très bien clas­sé dans la plu­part des orga­nismes de sanc­tion et devrait avoir une confron­ta­tion contre Efe Ajag­ba plus tard cette année. Pour l’instant, il garde les yeux rivés sur le prix, mais il ne peut s’empêcher de se deman­der com­ment les choses se seraient dérou­lées si son coin n’avait pas jeté l’éponge.

« J’allais récu­pé­rer et revenir. »