La mul­tiple cham­pionne du monde de kick­boxing Anis­sa Mek­sen vient de publier un post “pesant” sur sa rela­tion avec le ONE Cham­pion­ship, l’annu­la­tion de son der­nier com­bat et annonce qu’elle a déci­dé de quit­ter l’organisation.

Ce mer­cre­di, l’an­cienne cham­pionne du GLORY semble avoir débal­lé tout ce qu’elle avait sur le cœur depuis son arri­vée au ONE.

Tout le monde à pu le consta­ter, Mek­sen n’a pas été mise en valeur depuis sa signa­ture et cela dès le début puis­qu’elle a du attendre plu­sieurs mois avant de pou­voir y faire son pre­mier combat.

Au total, Mek­sen a com­bat­tu trois fois en trois ans avec le ONE alors qu’elle avait com­bat­tu pas moins de onze fois durant la même période avec le GLORY par exemple.

Dans sa publi­ca­tion, Mek­sen évoque éga­le­ment une “nou­velle rai­son” concer­nant l’an­nu­la­tion de son com­bat avec Stamp Fair­tex qui devait se faire dans des règles “mixtes” alter­nant deux rounds en MMA et deux rounds en Muay Thai.

“Je vous fait part de la seconde rai­son sur l’annulation de mon com­bat contre stamp.
Je vou­lais lais­ser ça sous silence pour évi­ter de polé­mi­quer et obte­nir un title shot le 25 février, mais il ne se fera jamais et je me dois de l’accepter.”

“Comme à mon habi­tude j’étais en pleine forme pour ce com­bat et évi­de­ment au poids comme pour cha­cun de mes RDV .”

“Mer­cre­di matin, la veille de la pesée j’apprends lors d’une inter­view que c’est un com­bat sans déci­sion ( no contest fight ) sans KO ou étran­gle­ment pas de déci­sion ! J’étais cho­quée.
Mon contrat était clair : une bourse pour le com­bat, une bourse pour la vic­toire et une bourse pour un éven­tuel KO.”

“Le ONE a donc fait une erreur de contrat et de com­mu­ni­ca­tion, je n’aurais jamais accep­té de com­battre sans déci­sion ! Si je vou­lais faire du cirque, j’aurai pu en faire.”

“Nous avons essayé de trou­ver un arran­ge­ment avec les matchs makers afin que le com­bat ait lieu, mais une fois de plus ils nous ont pris de haut, man­qué de res­pect et ne vou­laient rien entendre. On nous a répon­du des absur­di­tés comme : com­ment vou­lez vous que l’on donne un vain­queur ? De toute façon anis­sa vient pour gagner par KO ? Etc …”

“Vu que la situa­tion était blo­quée et que le res­pect n’était pas au RDV j’ai sim­ple­ment déci­dé de par­tir. Trois ans que l’on me manque de res­pect c’était la goutte d’eau.”

“À ma grande sur­prise, cha­tri nous appelle, s’excuse au nom de son équipe.
Pour la pre­mière fois en 3 ans j’ai enfin pu lui faire part de mon res­sen­ti : 3 ans pour 3 com­bats sur des lead cards avec des com­bats sans réel inté­rêt, 3 ans que j attends une cein­ture qui n’arrive pas, 3 ans où mon sta­tut de numé­ro 1 mon­diale n’est plus res­pec­té !
il est en appa­rence à l’écoute, s’excuse au nom de son équipe, dit qu’il veut asseoir ma lega­cy et j’en passe, me pro­pose de boxer plus sou­vent et me pro­pose ENFIN une oppor­tu­ni­té pour le titre le 25 février qu’il annonce d’ailleurs quelque heures plus tard en confé­rence de presse !
Il connais­sait la situa­tion mais a pré­fé­ré annon­cer que j étais « souf­frante » pour se blan­chir et ne pas endos­ser la res­pon­sa­bi­li­té de mon absence à la conférence.”

“Le Len­de­main Cha­tri nous apprend que Stamp ne veut plus me boxer, nous lui avons donc pro­po­sé de prendre n’importe qui en Atom­weight ou straw­weight afin qu’il puisse tenir parole et enfin m’offrir une chance pour le titre que je convoite depuis 3 ans ! Et aujourd’hui silence radio.”

“Je cumule 125 com­bats pour 121 vic­toires 35 par KO, j ai 3 vic­toires au ONE qui donc peut plus que moi pré­tendre à cette ceinture ?”

“J’aime ce que je fais, je suis une véri­table pas­sion­née et j’ai tou­jours tout don­ner pour mon sport et ma per­for­mance. Mais Aujourd’hui je ne peux pas dire que je suis une boxeuse pro­fes­sion­nelle, je ne peux pas dire qu’on res­pecte mon sta­tut ! Je suis mal­heu­reuse depuis ma signa­ture. J’ai beau­coup pleu­ré à cause d’eux car la boxe est bien plus qu’une pas­sion c’est ma vie. J’ai été plus que patiente mais lorsque le res­pect n’est pas à table on se doit de la quitter !”