Francis Ngannou : Le champion reste le champion

Dans quelques heures, Fran­cis Ngan­nou remet­tra en jeu sa cein­ture de cham­pion de l’UFC face à son ancien coéqui­pier, Ciryl Gane, lors du com­bat vedette de l’UFC 270.

Beau­coup d’encre a cou­lé depuis l’an­nonce de cette ren­contre, énor­mé­ment même, mais quoi qu’il en est res­sor­ti, Ngan­nou pense qu’il réus­si­ra à res­ter cham­pion et évoque même une vic­toire par KO ou par soumission. 

Fran­cis a eu une nou­velle fois l’oc­ca­sion d’é­tu­dier son pro­chain adver­saire qui affron­tait Der­rick lewis au mois d’out der­nier. Gane s’é­tait impo­sé par TKO lors de la troi­sième reprise.

“Ciryl bouge comme per­sonne d’autre”, a decla­ré Ngan­nou, qui a avoué que la vic­toire de Gane sur Der­rick Lewis s’é­tait dérou­lée exac­te­ment comme il l’a­vait pré­vu. “Il ne se pré­ci­pite jamais. Il atten­dra d’a­voir l’oc­ca­sion, et s’il n’en a pas l’oc­ca­sion, il atten­dra la fin du combat.”

“Il était clair que c’é­tait un mau­vais match pour Der­rick Lewis parce qu’il n’al­lait pas contre quel­qu’un qui allait se tenir debout et frap­per avec lui ; il n’y avait per­sonne avec qui cogner. Dès que je l’ai vu prendre ces coups bas, je me suis dit : “Ce com­bat est ter­mi­né”, et évi­dem­ment la vic­toire est arrivée.”

Ngannou : Je suis le champion

“En fin de compte, je suis le cham­pion”, a‑t-il ajou­té. “Même si la rai­son der­rière ce titre inté­ri­maire est juste, ce n’est tou­jours qu’un titre inté­ri­maire. Nous connais­sons tous la défi­ni­tion de l’in­té­rim, c’est-à-dire pen­dant que le cham­pion n’est pas là, donc c’est comme le n ° 2, qui est le can­di­dat n ° 1. ”

Ce soir à Ana­heim, Ngan­nou a bien l’in­ten­tion de rap­pe­ler à tous qu’il est le véri­table alpha de la divi­sion des poids lourds. Et quand on lui demande com­ment il voit la fin du com­bat, le Came­rou­nais est clair.

“Comme les autres : moi met­tant KO Gane”, “Je veux pen­ser à une autre façon, mais je sais, et il sait, et je sais qu’il sait.”

“La bonne chose est qu’au cours des der­nières années, j’ai vrai­ment essayé de tra­vailler sur mes com­pé­tences en tant que com­bat­tant, mais même s’ils disent que j’ai déjà la puis­sance, je conti­nue d’a­voir plus de puis­sance et de deve­nir plus fort, et il n’y a qu’une seule chose qui peut arri­ver si j’ar­rive à le toucher.

« Je pense que je vais le mettre KO, 70% KO – 30% de sou­mis­sion, c’est ma pré­dic­tion », a ajou­té Ngan­nou. “Mais tout reste pareil : le cham­pion reste le champion.”