Francis Ngannou réagit aux commentaires de Dana White sur son départ de l’UFC : “La seule chose dont j’ai peur, c’est d’être piégé”

L’agent libre Fran­cis Ngan­nou a répon­du aux récents com­men­taires de pré­sident de l’UFC Dana White qui s’est expri­mé au sujet de son départ lors de la confé­rence de presse d’a­près com­bat de l’UFC Vegas.

Ngan­nou, désor­mais ancien cham­pion incon­tes­té des poids lourds de l’UFC, n’a pas pu par­ve­nir à un accord d’un nou­veau contrat avec la pro­mo­tion, ce qui a entraî­né sa libé­ra­tion com­plète. La pro­mo­tion a annon­cé que le titre vacant serait à gagner à l’UFC 285 en mars, où Jon Jones affron­te­ra l’an­cien cham­pion par inté­rim Ciryl Gane.

Après le pre­mier évé­ne­ment de l’an­née de la pro­mo­tion, White a répon­du aux ques­tions des médias sur la libé­ra­tion de Ngan­nou, qui ont ensuite été vive­ment cri­ti­quées. Main­te­nant, Ngan­nou lui-même a offert ses réponses aux com­men­taires de White sur les rai­sons pour les­quelles les négo­cia­tions ont échoué.

Avec un com­bat poten­tiel contre Jon Jones sur la table, il a démys­ti­fié l’i­dée qu’il avait peur de se battre ou qu’il vou­lait com­battre une concur­rence moindre pour plus d’argent, comme White l’a suggéré.

“Ils ont éga­le­ment dit que j’a­vais peur de com­battre Jon Jones ou quel­qu’un d’autre, je ne sais même pas de qui ils parlent”, a décla­ré Ngan­nou dans une vidéo publiée sur sa chaîne You­Tube. “Cela semble vrai­ment ridi­cule, à mon avis, avec tout le res­pect que je vous dois. Parce que j’ap­pelle à ce com­bat depuis plus de deux ans. J’at­ten­dais ce com­bat depuis toujours.”

“Et je me suis bat­tu contre des gars même avec un seul genou, avec une bles­sure. Et main­te­nant, pour­quoi aurai-je peur d’eux ? Alors que je me sens encore plus confiant ? Non, je n’ai pas peur. La seule chose dont j’ai peur, c’est d’être pris au piège, de perdre ma liber­té, que j’ap­pré­cie beau­coup. Vous savez à quel point le contrat UFC peut être res­tric­tif. En tant qu’en­tre­pre­neur indé­pen­dant, vous n’a­vez pas vrai­ment votre mot à dire dans ce contrat. Tu n’as aucun droit, donc je ne peux pas faire ça.”

En ce qui concerne les rai­sons pour les­quelles les choses se sont effon­drées entre les deux par­ties, Ngan­nou a déjà clai­re­ment indi­qué qu’il ne s’a­gis­sait pas que d’une ques­tion d’argent.

“J’ai signé mon der­nier contrat en décembre 2017”, a décla­ré Ngan­nou. “Même à l’é­poque, je savais que ce n’é­tait pas un bon contrat. Mais je savais que je devais gagner ma place, deve­nir cham­pion, avoir plus de noto­rié­té, afin de négo­cier un meilleur accord pour moi. J’a­vais besoin d’a­jou­ter plus de valeur à moi-même, et c’est ce que j’ai fait au cours des cinq der­nières années, ce qui est bien. Je ne me suis jamais vrai­ment plaint de ce contrat, quoi qu’il arrive. La seule chose que je vou­lais, c’é­tait le droit de rési­lier ce contrat, comme il se doit, et de pas­ser au sui­vant. Je crois que j’ai ce droit, au moins. Je veux dire, ça s’ap­pelle la liber­té, de pou­voir rési­lier un contrat et en com­men­cer un autre. Si le nou­veau ne convient pas à votre condi­tion, vous êtes éga­le­ment libre de ne pas signer sans que cela engendre des com­pli­ca­tions. C’est ce que je ressens.”

“C’est juste dom­mage que nous ne soyons pas arri­vés à un terme. J’au­rais aimé qu’on puisse en avoir, mais c’est comme ça. En tant qu’en­tre­pre­neur indé­pen­dant, je dois faire ce qui est bon pour moi, et tout le monde devrait faire la même chose pour lui-même.”

Ngan­nou com­prend l’im­por­tance de la pro­chaine étape de sa car­rière. Reste à voir s’il va déci­der de mon­ter sur un ring de boxe pour affron­ter des grands poids lourds comme Tyson Fury, avec qui il est récem­ment mon­té sur le ring pour pro­mou­voir un com­bat potentiel.

En fin de compte, la car­rière de Ngan­nou est sous son contrôle total pour le moment, c’est ce qu’il vou­lait plus que toute autre chose.