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Manon Fiorot, une “bête” lancée à la conquête du top 10 de l’UFC

Manon Fiorot UFC

La plus illustre repré­sen­tante fran­çaise du MMA sera dans la cage ce same­di pour son qua­trième com­bat UFC. Une nou­velle étape dans l’as­cen­sion de cette com­bat­tante hors pair, qui a rou­lé sa bosse en Afrique du Sud et aux Emi­rats Arabes Unis avant d’a­voir sa chance dans la plus pres­ti­gieuse ligue d’arts mar­tiaux mixtes.

Manon Fio­rot n’est pas du genre à épui­ser son adver­saire pour gagner aux points. Elle aime plu­tôt gagner avec les poings et finir avant la limite.

Ce soir, Fio­rot affronte Jen­ni­fer Maia, une vic­toire lui per­met­trait d’en­trer dans le top 10 et de fran­chir une nou­velle étape vers la cein­ture de cham­pionne du monde des poids mouches.

Karate, kick-boxing, muay-thai, MMA…

« J’en avais marre du kara­té. Dans ma chambre, il y avait aus­si des cours de kick­boxing. J’ai com­men­cé et j’ai com­men­cé des com­pé­ti­tions. Résul­tat : 15 com­bats et 15 vic­toires », se sou­vient-elle, inter­ro­gée par France 24. Elle se tourne éga­le­ment vers le muay-thai. Dans cette dis­ci­pline, elle a rem­por­té deux fois le titre de cham­pionne de France, avec douze vic­toires en autant de combats.

Une bête en cage

Son pas­sé mul­ti­sports est l’un de ses atouts pour sa car­rière de com­bat­tante. Manon Fio­rot dit avoir gar­dé le meilleur de chaque dis­ci­pline. Du kara­té, elle a rete­nu le jeu de jambes, une vitesse et une puis­sance irré­pro­chables, ain­si que l’ap­proche stra­té­gique de cet art mar­tial : savoir tou­cher sans être touché.

« J’ai gar­dé le timing et la vitesse du kara­té. Au début, c’é­tait encore assez com­pli­qué. Parce qu’en lutte, on ne peut pas avoir la même dis­tance qu’en kara­té”, explique-t-elle. « J’ai beau­coup tra­vaillé sur la boxe anglaise, le fait de com­battre de plus près. Mon entraî­neur m’a fait pro­gres­ser là-des­sus ain­si que sur le combat. »

Même son inter­mède de snow­board est utile. Dans Ouest-France, elle explique que la dis­ci­pline lui a appris une cer­taine créa­ti­vi­té, qui lui per­met encore aujourd’­hui de sur­prendre ses adversaires.

Des élé­ments qui ont for­gé son style de com­bat : elle est une spé­cia­liste du coup de pied et du poing. Une “atta­quante”, pour reprendre le jar­gon des arts mar­tiaux mixtes, même si elle tra­vaille beau­coup le “grap­pling”, l’as­pect catch de la dis­ci­pline, pour ne rien négli­ger. Son style agres­sif lui a valu un sur­nom impres­sion­nant sur le cir­cuit : « The Beast » – « la bête » dans la langue de Molière.

« J’ai fait beau­coup de camps à l’é­tran­ger. Et sou­vent, on me disait « C’est une bête » ! Il est res­té. J’ai ten­dance à être très agres­sive et à finir mes com­bats, ce qui est assez rare dans le MMA féminin. »

Fina­le­ment, quelques mois après sa vic­toire aux Emi­rats Arabes Unis, en jan­vier 2021, l’UFC l’a appe­lé. Face à Vic­to­ria Leo­nar­do, elle s’im­pose par K.-O., deve­nant la pre­mière Fran­çaise à rem­por­ter un com­bat dans la pres­ti­gieuse ligue. Le 6 juin 2021, pour son deuxième com­bat, Manon Fio­rot s’est impo­sée faci­le­ment à Las Vegas contre la Bré­si­lienne Taba­tha, éga­le­ment par K.-O.

Eye out, c’est Maia qui sera face à la Française

“J’ai eu un camp d’en­traî­ne­ment de trois mois et je suis plus que prêt. Trois semaines d’at­tente c’est gérable et je suis vrai­ment content de ce nou­veau chal­lenge. Je pense que Jes­si­ca Eye et Jen­ni­fer Maia ont un style simi­laire, nous tra­vaillons juste sur quelques détails pour ce nou­veau com­bat », explique le meilleur repré­sen­tant fran­çais de l’UFC. “Je sais qu’elle est dure, tenace et qu’elle a rem­por­té le deuxième tour contre Valen­ti­na. [la cham­pionne du monde, NLDR]. Mais je suis celui qui va gagner ce com­bat. Cette année, je veux ter­mi­ner meilleur chal­len­ger dans la divi­sion poids mouche.

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