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UFC - Ultimate Fighting Championship

Paddy Pimblett sur Jared Gordon : “Regardez sa tête et regardez la mienne”

pimblett ufc 282-2

La célé­bra­tion de Pad­dy Pim­blett pour sa vic­toire à l’UFC 282 a été écour­tée par la réac­tion des fans et des médias.

Dans les cou­lisses de T‑Mobile, Pim­blett n’a pas eu beau­coup de temps pour appré­cier sa déci­sion una­nime sur Jared Gor­don avant que les jour­na­listes ne lui disent que le mot “vol” était sou­vent uti­li­sé pour décrire le résultat.

“Je suis un peu ennuyé après que les gens aient dit qu’ils pen­saient que j’a­vais per­du”, a décla­ré Pim­blett lors de l’in­ter­view d’a­près com­bat de l’UFC 282. “Je suis assez ennuyé, pour être hon­nête. Mais je suis 4–0 à l’UFC – les enne­mis vont détes­ter, vous devez continuer.”

À l’an­nonce de trois scores de 29–28 pour Pim­blett, le public a écla­té, même si quelques huées ont pu être enten­dues. Quelle que soit la divi­sion pour ou contre lui, la déci­sion una­nime était le résul­tat méri­té selon la star britannique.

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“Ce n’est pas comme si c’é­tait une vic­toire par déci­sion par­ta­gée”, a‑t-il décla­ré. “Mais je vais être hon­nête, je pen­sais avoir gagné les deux pre­miers et j’e n’ai pas vrai­ment for­cé sur le troi­sième tour même si je sais que je le prends. C’est ma faute stu­pide – vous ne devriez jamais com­men­cer un round en pen­sant que vous avez les deux pre­miers. Il va sans dire.”

Pim­blett a pas­sé la majo­ri­té du troi­sième tour blo­qué contre la cage, lut­tant pour la posi­tion et échan­geant des attaques mineures avec Gor­don, qui l’a fait cra­quer à plu­sieurs reprises avec des coups de poing au cours des deux pre­miers tours. La leçon pour Pim­blett était claire rétros­pec­ti­ve­ment : ne comp­tez jamais sur l’in­ter­pré­ta­tion de l’ac­tion par les juges.

Dans le même temps, la propre inter­pré­ta­tion de Pim­blett de ce qui s’est pas­sé ne lais­sait place à aucune autre conclusion.

“De nos jours, les com­bats sont sco­rés sur les dégâts, et j’ai une lèvre cou­pée, c’est tout”, a‑t-il décla­ré. “Regar­dez sa tête et regar­dez la mienne.” “J’ai fait plus de dégâts à chaque tour. Son visage est en mor­ceaux. Il a le nez cas­sé. Il avait une petite cou­pure à la tête, il avait des bles­sures autour des yeux.”

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