Tom Aspi­nall ado­re­rait reve­nir dans la cage à l’oc­ca­sion de l’UFC 286, mais il doute que ce soit la meilleure chose à faire.

Aspi­nall (12−3) a subi une opé­ra­tion au genou après avoir déchi­ré son MCL et son ménisque, en plus de dom­mages à son ACL, lors de sa défaite par TKO contre Cur­tis Blaydes en juillet der­nier lors de l’UFC Fight Night 208.

Aspi­nall a plu­sieurs fois fait la une des évé­ne­ments au Royaume-Uni. À l’ap­proche de l’UFC 286 qui est pré­vu pour le 18 mars à Londres, le Bri­tan­nique de 29 ans pense qu’il pour­rait être prêt à reve­nir à cette date, mais cela vaut-il le risque ?

“Mon ego veut dire allons‑y, col­lez-moi sur la carte, je suis prêt à par­tir “, mais je dois pen­ser à long terme, ce que je n’ai pas fait et je dois tout faire cor­rec­te­ment”, a décla­ré Aspi­nall dans une inter­view. avec l’OLBG.

Il a pour­sui­vi : “Je ne l’ex­clus pas (com­battre à l’UFC Londres). C’est encore dans 14–15 semaines. Et à ce stade, je n’ai pas fait beau­coup d’en­traî­ne­ment inten­sif. C’est juste une cure de dés­in­toxi­ca­tion. Mais puis-je me pré­pa­rer en 14 semaines ? La réponse est oui. Serai-je prêt à com­men­cer une course au titre dans 14 semaines ? Je ne sais pas. Et si je ne sais pas, ce n’est pas la réponse que je cherche. C’est hau­te­ment impro­bable, mais ce n’est pas un non total à ce stade.”

La bles­sure d’As­pi­nall s’est pro­duite à peine 15 secondes après le début de son com­bat contre Blaydes après avoir lan­cé un coup de pied dans la cuisse de son adver­saire, ce qui l’a for­cé à recu­ler et s’é­crou­ler sur la toile. Mais le meilleur concur­rent a décla­ré qu’il s’a­gis­sait d’une bles­sure au genou per­sis­tante et qu’il sou­hai­tait s’as­su­rer qu’elle gué­ris­sait cor­rec­te­ment avant de reprendre la compétition.

“Je ne peux pas me per­mettre que cela (la bles­sure) se repro­duise”, a décla­ré Aspi­nall. “Je ne parle pas de finances, je parle de mon ego. Mon ego ne peut plus sup­por­ter ça. Moi sur le dos, agrip­pé à mon genou – ça ne se repro­dui­ra tout sim­ple­ment pas. Il n’y a aucune chance que je puisse lais­ser cela se repro­duire. Le genou doit être à 1 mil­lion pour cent…”

“Je ne donne pas encore de coups de pied, mais j’ai fait un peu de spar­ring et d’autres choses. Je peux lut­ter à fond main­te­nant, ce qui est génial. J’ai lit­té­ra­le­ment com­men­cé cette semaine. Je cherche à être vali­dé par le phy­sio dans huit à douze semaines, estime-t-il, com­plè­te­ment prêt pour un retour à un entraî­ne­ment com­plet. Je suis vrai­ment content de tout ça.”