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Boxe

Artur Beterbiev réagit à sa victoire contre Dmitry Bivol : ‘je n’aime pas ce que j’ai fait’

photo d'artur beterbiev avec la ceinture undisputed

Artur Beter­biev, récem­ment cou­ron­né cham­pion incon­tes­té des mi-lourds, a des sen­ti­ments miti­gés après sa vic­toire par déci­sion majo­ri­taire contre Dmi­try Bivol de samedi.

Beter­biev a com­men­cé len­te­ment et a ter­mi­né le spec­tacle en force pour battre Bivol par des scores de 116–112 et 115–113, tan­dis qu’un troi­sième juge a jugé le com­bat 114–114. Les juges ont attri­bué le même score à 10 des 12 rounds, tous en faveurs de Beterbiev.

Lors de sa confé­rence de presse d’a­près-com­bat en Ara­bie Saou­dite, Beter­biev (21–0, 20 KOs) n’é­tait pas satis­fait après la pre­mière vic­toire par déci­sion de sa car­rière contre Bivol (23–1, 12 KOs).

« Il a fait du bon tra­vail », a décla­ré Beter­biev. « Je ne sais pas com­ment il a éva­lué son tra­vail comme étant bon ou non, mais je ne suis pas un mau­vais boxeur. Je n’ai pas fait du mau­vais tra­vail. J’ai seule­ment fait cer­taines par­ties de ce pour quoi je m’é­tais pré­pa­ré et pas tout le tra­vail. Je ne sais pas pourquoi. »

« Je suis tou­jours cri­tique envers moi-même. Même lorsque j’ai rem­por­té tous mes com­bats pré­cé­dents par KO, je me suis tou­jours plaint de mes com­pé­tences et de mes per­for­mances. C’est pour­quoi je n’aime pas ce que j’ai fait. Je veux tou­jours faire mieux. »

« J’a­vais besoin de dor­mir pen­dant deux rounds et de me réveiller. »

« C’é­tait peut-être ma bles­sure au genou, peut-être beau­coup de choses. Je ne sais pas. »

« Je ne pense pas être un grand boxeur. Mais je ne suis pas un mau­vais boxeur. C’est l’ex­pé­rience. Je suis hono­ré de deve­nir le cham­pion incontesté. »

L’en­traî­neur cana­dien de longue date de Beter­biev, Marc Ram­say, a éga­le­ment fait écho au sen­ti­ment de Beter­biev selon lequel le verre à moi­tié vide.

« Nous avons fait du bon tra­vail », a décla­ré Ram­say. « Ce n’é­tait pas une mau­vaise per­for­mance. Mais nous pen­sons que nous pou­vons faire encore mieux. Nous sommes heu­reux de toutes les cein­tures, mais lun­di matin, nous devons trou­ver un nou­vel objec­tif et un nou­veau défi et conti­nuer à pousser. »

Alors que le pro­mo­teur de Bivol, Eddie Hearn, a dénon­cé une faute pour le score de 116–112 et a sug­gé­ré que le juge Pawel Kar­dyn « ne devrait plus jamais tra­vailler dans le sport », le pro­mo­teur de Beter­biev, Carl Moret­ti, a esti­mé que le bon gars avait gagné.

« C’est OK d’a­voir des com­bats ser­rés dans les deux cas, mais ce n’é­tait pas un vol », a décla­ré Moret­ti. « C’é­tait un com­bat ser­ré. Bivol s’est bien bat­tu. Il suf­fit de regar­der leurs visages. Même si ses gants étaient hauts, quelque chose frap­pait Bivol et ce n’é­tait pas un fantôme. »

Tur­ki Alal­shikh, le pré­sident de l’Au­to­ri­té géné­rale du diver­tis­se­ment en Ara­bie saou­dite, a orga­ni­sé le com­bat. Alal­shikh a décla­ré après l’é­vé­ne­ment qu’il ne pen­sait pas que le résul­tat était juste, ajou­tant qu’il pen­sait que Bivol avait rem­por­té le com­bat sept rounds à cinq et qu’il se concen­tre­rait sur la négo­cia­tion d’un match revanche.

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