Connect with us

Boxe

Artur Beterbiev réagit à sa victoire contre Dmitry Bivol : ‘je n’aime pas ce que j’ai fait’

Journaliste sportif depuis 2012. Axé essentiellement sur l'actualité des sports de combat. je m'efforce de relayer des informations fiables et vérifiées en gardant un maximum d'objectivité.

photo d'artur beterbiev avec la ceinture undisputed

Artur Beter­biev, récem­ment cou­ron­né cham­pion incon­tes­té des mi-lourds, a des sen­ti­ments miti­gés après sa vic­toire par déci­sion majo­ri­taire contre Dmi­try Bivol de samedi.

Beter­biev a com­men­cé len­te­ment et a ter­mi­né le spec­tacle en force pour battre Bivol par des scores de 116–112 et 115–113, tan­dis qu’un troi­sième juge a jugé le com­bat 114–114. Les juges ont attri­bué le même score à 10 des 12 rounds, tous en faveurs de Beterbiev.

Lors de sa confé­rence de presse d’a­près-com­bat en Ara­bie Saou­dite, Beter­biev (21–0, 20 KOs) n’é­tait pas satis­fait après la pre­mière vic­toire par déci­sion de sa car­rière contre Bivol (23–1, 12 KOs).

« Il a fait du bon tra­vail », a décla­ré Beter­biev. « Je ne sais pas com­ment il a éva­lué son tra­vail comme étant bon ou non, mais je ne suis pas un mau­vais boxeur. Je n’ai pas fait du mau­vais tra­vail. J’ai seule­ment fait cer­taines par­ties de ce pour quoi je m’é­tais pré­pa­ré et pas tout le tra­vail. Je ne sais pas pourquoi. »

« Je suis tou­jours cri­tique envers moi-même. Même lorsque j’ai rem­por­té tous mes com­bats pré­cé­dents par KO, je me suis tou­jours plaint de mes com­pé­tences et de mes per­for­mances. C’est pour­quoi je n’aime pas ce que j’ai fait. Je veux tou­jours faire mieux. »

« J’a­vais besoin de dor­mir pen­dant deux rounds et de me réveiller. »

« C’é­tait peut-être ma bles­sure au genou, peut-être beau­coup de choses. Je ne sais pas. »

« Je ne pense pas être un grand boxeur. Mais je ne suis pas un mau­vais boxeur. C’est l’ex­pé­rience. Je suis hono­ré de deve­nir le cham­pion incontesté. »

L’en­traî­neur cana­dien de longue date de Beter­biev, Marc Ram­say, a éga­le­ment fait écho au sen­ti­ment de Beter­biev selon lequel le verre à moi­tié vide.

« Nous avons fait du bon tra­vail », a décla­ré Ram­say. « Ce n’é­tait pas une mau­vaise per­for­mance. Mais nous pen­sons que nous pou­vons faire encore mieux. Nous sommes heu­reux de toutes les cein­tures, mais lun­di matin, nous devons trou­ver un nou­vel objec­tif et un nou­veau défi et conti­nuer à pousser. »

Alors que le pro­mo­teur de Bivol, Eddie Hearn, a dénon­cé une faute pour le score de 116–112 et a sug­gé­ré que le juge Pawel Kar­dyn « ne devrait plus jamais tra­vailler dans le sport », le pro­mo­teur de Beter­biev, Carl Moret­ti, a esti­mé que le bon gars avait gagné.

« C’est OK d’a­voir des com­bats ser­rés dans les deux cas, mais ce n’é­tait pas un vol », a décla­ré Moret­ti. « C’é­tait un com­bat ser­ré. Bivol s’est bien bat­tu. Il suf­fit de regar­der leurs visages. Même si ses gants étaient hauts, quelque chose frap­pait Bivol et ce n’é­tait pas un fantôme. »

Tur­ki Alal­shikh, le pré­sident de l’Au­to­ri­té géné­rale du diver­tis­se­ment en Ara­bie saou­dite, a orga­ni­sé le com­bat. Alal­shikh a décla­ré après l’é­vé­ne­ment qu’il ne pen­sait pas que le résul­tat était juste, ajou­tant qu’il pen­sait que Bivol avait rem­por­té le com­bat sept rounds à cinq et qu’il se concen­tre­rait sur la négo­cia­tion d’un match revanche.

Cliquer commenter

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *