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Boxe

Bruno Surace : ‘Je savais que le combat contre Jaime Munguia pouvait changer ma vie’

Journaliste sportif depuis 2012. Axé essentiellement sur l'actualité des sports de combat. je m'efforce de relayer des informations fiables et vérifiées en gardant un maximum d'objectivité.

Photo de Burno Surace apres sa victoire contre Jaime Munguia

Bru­no Sur­ace a fait un bon en avant dans les clas­se­ments mon­diaux. Fran­çais mécon­nu détient désor­mais le titre de “sur­prise de l’année” presque sans contestation.

Same­di, le Mar­seillais a com­bat­tu à Tijua­na, au Mexique, et a mis KO Jaime Mun­guia, l’un des meilleurs super-moyens du monde, d’une droite ful­gu­rante qui a mis fin à leur combat.

Après 2 minutes et 36 secondes du sixième round, Sur­ace avait accom­pli l’impossible. Après avoir été mené au score et avoir été envoyé au tapis au deuxième round, le visi­teur avait com­plè­te­ment ren­ver­sé la situa­tion. Il rejoint Cane­lo Alva­rez comme le seul homme à avoir réus­si à vaincre Mun­guia en 46 ten­ta­tives, et Sur­ace a stop­pé Mun­guia, tan­dis que Cane­lo s’est conten­té d’une déci­sion plus tôt dans l’année.

« Same­di soir a été une soi­rée incroyable. Quand j’é­tais enfant, j’ai tou­jours vou­lu boxer sur la grande scène et c’é­tait la pre­mière fois de ma car­rière dans un grand stade dans la patrie de la boxe… Le Mexique est le pays de nom­breux grands boxeurs, et devant [Julio Cesar Cha­vez Snr], c’é­tait une très grande soi­rée », a décla­ré Sur­ace, ravi, à BoxingScene.

Sur­ace n’a­vait aupa­ra­vant mar­qué que cinq arrêts en 26 vic­toires (avec deux nuls). Main­te­nant, il est non seule­ment un favo­ri pour le titre de “Sur­prise de l’an­née”, mais il est aus­si un pré­ten­dant au titre de Kno­ckout de l’année.

« Je n’ai pas réa­li­sé quand j’ai lan­cé mon coup de poing [que tout était fini], mais quand je l’ai vu tom­ber, j’ai vu ses yeux [se vider], et il ne s’est pas rele­vé. Et je savais qu’il ne se relè­ve­rait pas.”

« C’était une vic­toire pour moi, pour ma famille et mes amis, et pour les amis qui m’ont sou­te­nu. Je n’ai pas pen­sé aux gens qui ne croyaient pas en moi. Mes pen­sées étaient prin­ci­pa­le­ment pour les gens qui croyaient en moi. »

Sur­ace devait être un com­bat de tran­si­tion pour Mun­guia, sa qua­trième sor­tie de l’année après de bonnes vic­toires contre John Ryder et Erik Bazi­nyan. La WBC venait de lui ordon­ner d’affronter Chris­tian Mbilli dans un éli­mi­na­toire l’année pro­chaine, mais Sur­ace savait qu’il aurait un rôle à jouer dans ces négo­cia­tions. Il sait aus­si à quel point sa vic­toire était inattendue.

« J’étais très confiant », a expli­qué le com­bat­tant de 26 ans. « Vous savez, je me bats avec la volon­té de gagner. Je sais que je suis l’outsider, mais je viens avec la volon­té de gagner et j’étais plei­ne­ment confiant. »

« Je sais que c’est un très gros bou­le­ver­se­ment, et avec mon ami, nous avons recher­ché tous les bou­le­ver­se­ments au fil des ans au cours des der­nières années, 2020, 2021… et je sup­pose que c’est l’un des plus gros. »

On a par­lé d’un match revanche immé­diat. Cepen­dant, Sur­ace a décla­ré sur le ring immé­dia­te­ment après qu’il n’était même pas un vrai boxeur de 76.2kg.

« J’attendrai de voir quelles oppor­tu­ni­tés il y a, mais ma caté­go­rie de poids natu­relle est celle des poids moyens », a‑t-il ajouté.

« Nous sommes en dis­cus­sion [sur un retour]. Nous par­lons du match revanche, donc nous le gar­de­rons à l’esprit et ce sera intéressant.”

« Vous savez, tous les com­bat­tants veulent com­battre Cane­lo, et moi aus­si. Je veux le com­battre parce qu’il est l’un des meilleurs boxeurs de tous les temps, et bien sûr, je veux le combattre. »

« Je sais que ce com­bat [avec Mun­guia] pou­vait chan­ger ma vie, donc quand j’ai lan­cé un coup de poing, j’ai gar­dé à l’esprit que cela pou­vait chan­ger ma vie, donc j’étais concen­tré à 100 % et moti­vé par cela », a expli­qué Surace.

« La pres­sion n’était que sur ses épaules parce que c’était dans son jar­din, dans son pays. Il est The Man, et la pres­sion n’était que sur ses épaules. La seule pres­sion que j’ai, c’est d’être génial, donc j’étais très cool. »

Avant de retour­ner en France, Sur­ace a décla­ré qu’il était main­te­nant temps de se repo­ser, de pro­fi­ter du temps avec ses proches et de s’asseoir en pro­fi­tant de ce qu’il venait de se passer.

« Je pas­se­rai Noël avec ma famille et je vais me repo­ser », a‑t-il décla­ré. « Ce sera un Noël stan­dard. Un Noël très classique. »

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