Dubois : ‘J’achèterais une île et je prendrais ma retraite si j’étais Joshua, c’est mon heure maintenant’

Daniel Dubois ne peut s’empêcher de sou­rire lors­qu’il repense à l’an­née qu’il a eue en 2024.

Le numé­ro 2 des poids lourds était confor­ta­ble­ment assis sur une vieille chaise en cuir dans la salle de sport de son entraî­neur Don Charles, dans la ban­lieue nord de Londres, lors­qu’on lui fait remar­quer qu’il n’y a pas si long­temps, on l’a qua­li­fié d’abandonneur.

“Pour être hon­nête, je pense que les gens disent tou­jours la même chose”, a décla­ré Dubois (22–2, 21 KOs) à The Ring. “J’ai donc encore beau­coup à prou­ver. Mais je suis content de les avoir fait taire pour un moment maintenant.”

La grande soi­rée de Dubois face à Antho­ny Joshua au stade de Wem­bley en sep­tembre est encore fraîche dans son esprit. Il dégage la même confiance aujourd’­hui qu’à ce moment.

“C’é­tait le des­tin. On pou­vait voir dans mon regard que j’é­tais prêt. J’é­tais très, très confiant. Je res­pecte tota­le­ment AJ pour ce qu’il a accom­pli, mais il était temps de pas­ser le relais. C’est mon tour maintenant.”

“Avant le pre­mier gong, le sen­ti­ment que j’a­vais, c’é­tait que j’é­tais prêt. Quoi que j’aie à faire, je le ferais. Je savais que ce serait ma soi­rée et je n’al­lais pas accep­ter un non comme réponse.”

Dubois rit à l’é­vo­ca­tion du match revanche. Après tout, c’é­tait une défaite assez bru­tale pour Joshua (28–4, 25 KOs).

Il ajoute : “Ils sont deve­nus silen­cieux, ils ont dis­pa­ru. Eddie Hearn a géné­ra­le­ment beau­coup à dire mais il est deve­nu silen­cieux aus­si. J’ai humi­lié tout le monde.”

“Que puis-je dire d’autre ? Il ne le veut pas, n’est-ce pas ? Peut-être que cela arri­ve­ra, on ne sait jamais, je serais heu­reux de faire le match revanche. La prime pour cela est énorme.”

Que ferait Dubois s’il était à la place de l’an­cien double cham­pion des poids lourds ?

« Je pren­drais ma retraite », dit-il en sou­riant. « J’a­chè­te­rais une grande île et je pren­drais ma retraite. »