“Garanties Financières”: La principale raison évoquée pour l’annulation du combat Sadjo-Mbilli

Alors qu’un pre­mier rap­port publié par Pun­ching Grace dénon­çait des enchères “faus­sées”, le jour­nal l’é­quipe a pu avoir direc­te­ment les expli­ca­tions de Camille Este­phan et Chris­tian Mbilli concer­nant l’an­nu­la­tion de la 1/2 finale pré­vue contre Kevin Lele Sad­jo.

Selon le camp Cana­dien, la prin­ci­pal rai­son qui les a moti­vé à annu­ler le com­bat est une ques­tion de garan­tie financière.

Pour rap­pel, Y12 Boxing, pro­mo­teur de Sad­jo, a rem­por­té les enchères faites le 30 jan­vier en pro­po­sant une offre de 878.000$ contre 776.000$ – ce qui a per­mis au pro­mo­teur Fran­çais de choi­sir la date et le lieu du com­bat. La date du 8 mai pose déja un pro­blème à EOTTM car l’IBF avait ini­tia­le­ment deman­dé à ce que le com­bat soit pro­gram­mé avant le 30 avril. Mais de nou­velles rai­sons viennent ren­for­cer leur choix.

« Nous trou­vons plu­sieurs choses injustes, explique Este­phan à l’Equipe. Majo­ri­tai­re­ment, c’est parce que nous vou­lions cer­taines garan­ties, que la bourse soit dépo­sée sur un compte blo­qué cinq jours avant le com­bat. » Tou­te­fois, aucune Fédé­ra­tion n’exige que les bourses soient ver­sées à l’a­vance. « C’est exact, recon­naît le pro­mo­teur cana­dien, mais his­to­ri­que­ment des boxeurs n’ont pas été payés en France. »

« En plus des garan­ties finan­cières, mon avo­cat en a deman­dé d’autres à l’a­vo­cat de Yohan Zaoui, pour­suit Este­phan. Cinq billets d’a­vion, dont deux en busi­ness, alors que les règle­ments n’en pré­voient que trois au mini­mum. Un hôtel quatre étoiles. Vingt-quatre billets d’en­trée (Ndlr : douze dans les gra­dins, douze les plus chères). C’est Chris­tian (Mbilli) la vedette, qui rend le gala pos­sible, alors ce n’est pas injuste d’a­voir ces demandes. Au lieu d’en dis­cu­ter, l’a­vo­cat de Zaoui s’est conten­té de nous envoyer le contrat type de l’IBF. »

La bonne nou­velle est que Sad­jo est tou­jours en lice pour une demi-finale IBF, la fédé­ra­tion doit lui pro­po­ser un nou­vel adver­saire. De son coté, Mbilli doit com­battre d’i­ci cet été, au Canada.