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MMA

ITW – Yves LANDU – A mon signal, déchaînes les enfers !

Ce Same­di 4 mai l’OC­TO­FIGHT revient avec une énorme soi­rée de pan­crace lors de laquelle 4 cein­tures de cham­pion seront mises en jeu pour la pre­mière foi

Ce Same­di 4 mai l’OC­TO­FIGHT revient avec une énorme soi­rée de pan­crace lors de laquelle 4 cein­tures de cham­pion seront mises en jeu pour la pre­mière fois. L’ac­tuel Cham­pion du 100% FIGHT Yves LANDU y com­bat­tra face au Mar­seillais Aymard GUIH pour ten­ter d’u­ni­fier les deux plus impor­tantes cein­tures Fran­çaises ce qui serait historique.

A cette occa­sion, nous somme allés à la ren­contre du pen­sion­naire de la Snake Team pour en savoir plus sur lui, son pro­chain com­bat et sa posi­tion sur plu­sieurs autres sujets dont l’ar­ri­vée du MMA en France. Enjoy !

L’OCTOFIGHT 2019 se tien­dra ce same­di 4 mai au Palais des Sports de Mar­seille (voir la carte des com­bats annon­cées), si ce n’est pas déjà fait, vous pou­vez encore réser­ver votre place direc­te­ment ici

1- Bon­jour Yves, connais-tu ton adver­saire ? qu’est-ce que tu penses de son style et de son niveau ?

Oui je connais un peu Aymard, j’ai eu l’oc­ca­sion de le croi­ser dans cer­tains évé­ne­ments. Je n’en sais pas vrai­ment plus sur lui car je ne suis pas de ceux qui passent plu­sieurs heures à étu­dier leurs adver­saires. Je sais que c’est un gau­cher, je connais ses points forts et cela me suf­fit. Je suis quel­qu’un qui com­bat beau­coup à l’instinct. Je suis content de com­battre un gau­cher, je suis droi­tier, mais on s’entraine beau­coup avec les deux gardes à l’en­trai­ne­ment et c’est une nou­velle belle oppor­tu­ni­té pour moi de pou­voir mettre en pra­tique tout ce que j’ai appris.

LANDU vs GUIH

2- Tu reviens à Mar­seille, tu t’y était impo­sé sur Yazid CHOUCHANE en 2017 et là encore tu affron­te­ras un local. Est-ce que cela te met un peu la pres­sion ou au contraire cela te motives encore plus ?

J’aime bien ce genre de situa­tion, au début le public te siffle, puis pen­dant le com­bat il y a le silence et après géné­ra­le­ment il te salut. Je pré­fère que cela soit comme ça plu­tôt que l’in­verse (rires). Je viens pour faire le spec­tacle, je ne viens pas avec un manque de res­pect ou quoi que ce soit du genre, c’est mon com­bat qui parle après.

3- Tu es actuel­le­ment le cham­pion du 100% FIGHT et du ROI du FIGHT, tu as l’oc­ca­sion d’u­ni­fier tes cein­tures avec celle de l’OC­TO­FIGHT. est-ce une moti­va­tion éga­le­ment pour toi sachant que tu pour­rais être le pre­mier Fran­çais de l’his­toire à pos­sé­der les cein­tures du 100% FIGHT et de l’OC­TO­FIGHT qui sont actuel­le­ment les deux plus grandes orga­ni­sa­tions en France ?

Je suis un com­pé­ti­teur dans l’âme depuis le plus jeune age. Mon but c’est de rele­ver les défis, battre des records. C’est pour ça que dès qu’on me pro­pose un chal­lenge je saute sur l’oc­ca­sion à bras ouverts. Si je peux évo­luer et pro­gres­ser en même temps je suis encore plus motivé.

LANDU vs Chouchane

4- Depuis quelques semaines on parle de plus en plus de la léga­li­sa­tion du MMA en France, quel est ton avis sur ce point ? quels sont selon toi les avan­tages et les pro­blèmes que cela peut engendrer ?

J’ai envie de dire “enfin”, “il était temps !”. Cela va per­mettre aux com­bat­tants Fran­çais d’a­voir plus de recon­nais­sance. Avant on était obli­gé de com­battre à l’étranger main­te­nant on devrait, si tout se passe bien, pou­voir com­battre chez nous ce qui per­met­tra une meilleure pro­gres­sion. C’est nor­ma­le­ment pré­vue pour sep­tembre 2019, auto­ma­ti­que­ment cela appor­te­ra plus de visi­bi­li­té aux com­bat­tants Fran­çais mais aus­si plus de moyens car on devrait pou­voir voir l’ar­ri­ver de spon­sors, de sub­ven­tions ce qui per­met­tra aux meilleurs com­bat­tants de pou­voir mieux vivre et avoir plus de temps libre pour s’entraîner.

Après au niveau des pro­blèmes je pense que cette léga­li­sa­tion va per­mettre, dans un pre­mier temps, à n’im­porte qui d’ouvrir un club, ou faire des évé­ne­ments dans le but de pro­fi­ter de l’en­goue­ment, mais sans le faire par pas­sion ou de manière à faire avan­cer ce sport dans le bon sens. Par exemple on peut déjà consta­ter des pro­blèmes avec les fédé­ra­tions, avant l’an­nonce de M. la ministre des Sports per­sonne ne vou­lait du MMA, beau­coup le boy­cot­tait alors que main­te­nant ils essayent tous de récu­pé­rer le bébé, je trouve cela un peu hypo­crite. Main­te­nant il va fal­loir quelques années pour que le MMA trouve sa dyna­mique et éta­blisse ses bases voir même avoir sa propre fédération.

5- A chaque fois qu’on te voit com­battre, tu as le sou­rire contrai­re­ment à la plus part des per­sonnes qui sont sou­vent plu­tôt terre à terre que cela soit à la pesée, avant le com­bat et même par­fois après. Quelle est ta philosophie ?

En fait j’es­saie tou­jours de rela­ti­vi­ser, même quand je suis éner­vé j’ai tou­jours un petit sou­rire en coin. Il y a tou­jours pire dans la vie, en plus là c’est du sport donc en vrai il y a rien de grave. J’es­saie tou­jours de prendre la vie du bon coté, il y a une phrase qui me revient auto­ma­ti­que­ment et qui vaut pour les fights mais aus­si pour la vie en géné­ral, c’est “Dans la vie il n’y a pas de pro­blème, il y a que des solu­tions, et si il n’y a pas de solu­tion alors il n’y a pas de problème.”

J’ai une autres cita­tion qui dit “C’est l’homme qui a peur sinon il y a Foye” Ce qui veut dire qu’en fait “c’est cool, il y a pas mort d’homme” Cer­tain dra­ma­tise alors qu’en vrai il n’y a rien.

6- D’ou vient ton sur­nom “You Know” ?

(rires) Ah c’est long !! Au début on uti­li­sait “You Know” avec un pote quand on par­lait de tout et de rien. Après c’est deve­nu mon sur­nom parce que quand on par­lait de moi à des per­sonnes il disaient tu connais Yves Lan­du ? Les gars répon­daient non et on leur disait de regar­der sur inter­net. Une fois que c’é­tait fait les gars disaient I Know, I know (“Je sais” en Anglais). Avant tu savais pas qui c’é­tait, main­te­nant tu sais ! (You Know…).

7- Quelles sont tes der­nières pen­sées avant de ren­trer dans le ring ?

J’aime bien regar­der le film Gla­dia­tor. Dans ce film à un moment l’Es­pa­gnol dit “A mon signal, déchaîne les enfers”. C’est exac­te­ment ça qui me passe dans la tête. Quand l’heure du com­bat est arri­vée c’est comme une libé­ra­tion pour moi. Que cela soit avant, pen­dant, ou après, mon but c’est de prendre du plai­sir dans ce que je fais, de faire plai­sir au public, à l’ar­bitre, à tout le monde.

Avant le com­bat, j’es­saie de faire une belle entrée ce qui me per­met de me libé­rer, d’en­le­ver la pres­sion. pen­dant le com­bat je fais par­ler mon style impré­vi­sible, plus le com­bat avance et plus je me libère. Et après le com­bat, en cas de vic­toire, je fête la vic­toire avec une dance pour rap­pe­ler que je viens du Breakdance.

Je fait par­tie des com­bat­tants qui arrivent à trans­for­mer le stress en une force posi­tive. C’est peut-être du au fait que j’ai l’ha­bi­tude depuis tout petit d’être dans des situa­tions plus ou moins stres­santes. Quand j’étais petit je dan­sais déjà devant plus de 10.000 voir 20.000 per­sonnes et du coup je suis habi­tué à avoir la pres­sion sur­tout que c’est en direct. Tu n’as pas le droit à l’er­reur et si tu te loupes il faut savoir enchaî­ner rapi­de­ment, comme si de rien n’é­tait. C’est à peu prêt le même sys­tem en boxe sauf que c’est plus dan­ge­reux car, en cas d’er­reur, tu peux vite te retrou­ver KO.

Yves Landu Break Dance

8- Qu’est ce qui te motives à combattre ?

Comme je l’ai sou­li­gné pré­cé­dem­ment je suis un véri­table com­pé­ti­teur, Je suis prêt à rele­ver n’im­porte quel défi. Quand je fai­sais du break­Dance on me disait d’es­sayer la lutte, puis le grap­pling, puis le SANDA puis fina­le­ment je suis arri­vé au pan­crace et à chaque fois j’ai réus­si de belles choses.

J’ai été 3 ans en équipe de France de San­da et 3 ans éga­le­ment en équi­qpe de France de Grap­pling. Des mes débuts en pan­crace j’ai rem­por­té le tour­noi des Conten­ders 7 qui a été le seul tour­noi à 16 réa­li­sé en France. Exempt du pre­mier tour, j’ai enchaî­né trois vic­toires face à des gars net­te­ment plus doués que moi et ça a été un grand pas dans ma carrière.

9- Quels sont tes objec­tifs pour la suite de ta carrière ?

Mon but est de deve­nir un nom dans ma divi­sion, que les gens, dans le monde entier, sachent qui est Yves LANDU et quand ont leur dit tu sais qui est Yves ils répondent Yes “I Know ” (rires).

For­ce­ment pour ça il faut com­battre dans les plus grandes orga­ni­sa­tions comme l’UFC, le Bel­la­tor, le ONE FC. Si jamais un jour j’ar­rive à l’UFC par exemple, mon but ne sera pas de dire je suis un com­bat­tant de l’UFC mais bien de faire par­tie du TOP 5 et impres­sion­ner le monde avec mes per­for­mances. Je veux mar­quer les esprits.

10- Com­ment se passe ta col­la­bo­ra­tion avec Cyrille DIABATE et la Snake Team ?

Tout se passe très bien, les connexions sont excel­lentes, on se com­prend bien. Je m’entraîne la-bas, je donne des cours aussi.

Depuis quelque années j’ai quit­té la ville de Meaux pour me rap­pro­cher de la Snake Team et mettre toutes les chances de mon coté pour réus­sir mes objec­tifs. J’ai éga­le­ment trou­vé un tra­vail qui s’a­dapte à mes entraî­ne­ments et non l’in­verse. Pas de place aux excuses, il faut se don­ner les moyens de réus­sir et faire des choix.

Yves Landu Snake Team

11- On te voit sou­vent aux cotés du cham­pion de Kick­boxing Karim GHAJJI lors de ses com­bats et on sait que le Break­Dance est un lien qui vous unit. Est-ce qu’il t’ap­prend quelques petites astuces en stand Up, des conseils ?

On se connait depuis très long­temps avec Karim grâce au Break­Dance. De temps en temps je retourne à Meaux pour m’entraîner avec lui en pied-poing, lui deman­der des conseils. De son coté il fait pareil, je par­tage avec lui mon savoir faire en grap­pling et en MMA lors de ses pré­pa­ra­tions pour des com­bats en pan­crace. On se com­plète, on se connait par cœur et je sais com­ment il réflé­chit que ce soit dans la vie ou sur un ring. Je sais que si je lui dit un truc il va com­prendre même si tous les autres n’au­ront rien com­pris. C’est comme mon grand frère, avec un regard on se com­prend il y a une réelle com­pli­ci­té entre nous.

Yve LANDU - Karim GHAJJI

12- Tu aurais du com­battre en muay­thai en février der­nier, qu’est ce qui t’as moti­vé à te lan­cer dans cette nou­velle aven­ture. Au final le com­bat ne s’est pas fait, est ce que tu peux nous dire pour­quoi si ce n’est pas indiscret ?

Pen­dant près de 2 ans je n’a­vais pas com­bat­tu en MMA, pen­dant un an à cause d’une bles­sure puis par la suite j’ai du faire face à de nom­breuses annu­la­tions. Beau­coup de com­bat­tants ont accep­ter de m’affronter puis ont annu­lés et au final per­sonnes ne vou­lait me com­battre. Du coup j’ai accep­ter un com­bat en Muay Thai face à un Anglais et fina­le­ment le gars c’est aus­si défi­lé quelques jours avant le fight. L’or­ga­ni­sa­tion a réus­si à trou­ver un rem­pla­çant mais la encore il s’est désis­té le jour de la pesée. Je crois qu’ils ont un peu peur de mon style impré­vi­sible et très offensif.

13- As-tu un mes­sage à pas­ser à Aymard à l’ap­proche du com­bat ? Et au public Marseillais ?

La réponse en video ci-dessous

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