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BOXE20MAI / BACK TO GLORY – Compte rendu de la soirée.
Vendredi soir, nous étions au Dôme de Paris, anciennement le Palais des Sports, pour la soirée « BACK TO GLORY » organisée par Sebastien Acari
Vendredi soir, nous étions au Dôme de Paris, anciennement le Palais des Sports, pour la soirée « BACK TO GLORY » organisée par Sebastien Acariès sous les caméras de Canal +. Pour le grand retour de la chaîne cryptée, nous avons eu droit à un championnat du monde WBA opposant le français Youri Kalenga au cubain Yunier Dorticos. Nous vous proposons de vous faire revivre cette soirée réussie, signe du renouveau de la boxe en France après celles organisées par Malamine Koné.
Il est 19h15, le combat d’ouverture prévu en six reprises dans la catégorie des super-welters oppose le français Dylan Charrat (22 ans, 8–0, 1 K.-O) à son compatriote Sacramento Fernandes (27 ans, 6–3, 1 K.-O).
Après un début de combat compliqué, Dylan Charrat s’est imposé aux points par décision unanime. Dylan Charrat a su canaliser son adversaire qui boxait essentiellement en crochet. On a ressenti chez Sacramento Fernandes une envie d’abréger le combat dès la première reprise. Beaucoup moins précis mais plus lourd à l’impact, il n’a pas su trouver la faille dans la garde à mi-hauteur de Dylan Charrat. Pris de vitesse par une boxe fluide et précise mais qui a peiné à s’installer, Sacramento Fernandes n’a pas démérité. Il a su donner le ton à ce combat d’ouverture mais sa boxe brute de décoffrage n’a pas suffi face au styliste Dylan Charrat au short rouge et or brodé de l’inscription « Butterfly ».
Il est 19h45, place au combat féminin de la soirée prévu en six reprises entre la française Angélique Duchemin (24 ans, 11–0, 2 K.-O) opposée à la française Taoussy L’Hadji (39 ans, 4–5) en six reprises.
L’invaincue Angélique Duchemin s’est imposée aux points dans un combat des plus surprenants. Pensant boxer une adversaire « facile » au vu de son palmarès (4–4) et de son âge (39ans), la championne d’Europe en titre a été bousculée. Plus mobile mais moins technique, Taoussy l’Hadji a su imposer son rythme allant même jusqu’à la désemparer totalement dans la troisième reprise. Angélique Duchemin s’est remobilisée dès la quatrième reprise et ce jusqu’à la fin de combat prévue en six reprises en touchant son adversaire de nombreuses fois au visage tout en alternant au corps. Nous avons assisté à un combat très engagé, aucune des boxeuses ne voulaient lâcher le centre du ring. Nous avons été tenus en haleine du fait de cette combativité totale.
Il est 20h05, c’est au tour du français Mickael Diallo (24 ans, 13–0, 11 K.-O) de combattre contre Pablo Sosa (28 ans, 6–6‑3, 3 K.-O) dans un combat prévu en six reprises dans la catégorie des super plume.
Celui que l’on surnomme le bombardier catalan nous a prouvé une fois de plus qu’il n’a pas usurpé son surnom. Après un premier round à sens unique, Mickael Diallo a envoyé Pablo Sosa définitivement au tapis par une magnifique série de coups tous aussi variés les uns que les autres pour finir sur un crochet bras avant.
Il est 21h, c’est parti pour le premier combat prévu en six reprises diffusé en direct sur Canal dans la catégorie des super-lourds en amateur entre le français Tony Yoka et le croate Marin Mindoljevic.
Nombreuses étaient les personnes qui attendaient le prodige, le premier français champion du monde amateur des super-lourds (+91kilos) Tony Yoka. Acclamé en héros alors que le combat n’a même pas commencé, la pression sur ses épaules a dû être lourde à porter, cela s’est ressenti par quelques passages à vide mais vite effacés par un magnifique K.-O à la quatrième reprise après une première mise au tapis. Pour son combat de rentrée et juste avant les Jeux Olympiques de Rio cet été, Tony Yoka a pu se rendre compte que rien n’est acquis. Le champion du monde amateur a encore du travail, notamment sur sa garde basse qui lui a valu d’être touché à deux reprises par un uppercut dès la première reprise. Mais sa capacité à réagir et s’adapter, sans oublier sa grande mobilité, nous conforte dans l’idée qu’il est l’avenir de la boxe en France.
Il est 21h35, place à l’avant dernier combat entre le français Arsen Goulamirian (28ans, 16–0, 10 K.-O) qui défend pour la première fois son titre WBA Continental et le russe Andrey Knyazev (30ans, 13–2, 7 K.-O).
Transformé en véritable sac de frappe, il paraissait impossible qu’Andrey Knyzazev aille à la limite. A la stupéfaction générale, c’est pourtant c’est ce qui s’est produit. Arsen Goulamirian s’est imposé logiquement par décision unanime mais dans un combat qui ne l’a pas fait briller du fait de la passivité du russe. Celui-ci a contribué à installer un combat assez monotone avec toujours le même cycle : encaisser durement pour remiser quelques coups en fin de reprise. C’est dommage qu’arrivé à un certain niveau, nous assistions à des combats de ce genre. Il faut tout de même saluer la bravoure du russe, qui après un déluge de coups à la cinquième reprise, n’a pas mis un genou à terre. Ce dernier s’est même révélé être dangereux en fin de combat par un travail au corps ciblé sur le foie mais insuffisant pour renverser le sens unilatéral du combat. Après un combat similaire à celui qu’il a fait contre le français Isossa Mondo au Cirque d’Hiver mais dans lequel il en était venu à bout dans la huitième reprise, le champion de France continue sur sa lancée avec cette première défense de titre WBA Continental.
LET’S GET IT TO RUMBLE : CHAMPIONNAT DU MONDE WBA entre le français Youri « El Toro » Kalenga (28ans, 22–2, 15 K.-O) et le cubain Yunier « Doctor KO » Dorticos (30ans, 20- 19 K.-O).
Le cubain Yunier Dorticos a été sacré champion du monde WBA des lourds-légers après un combat titanesque pour le retour de Canal + dans une ambiance électrique. La présence des tamtams tout au long du combat nous a immédiatement fait penser au combat Ali-Foreman à Kinshasa en 1974. Grâce à une boxe mobile et fluide que l’on avait pas vu dans cette catégorie depuis bien longtemps, habitué aux styles bruts des boxeurs tels que Lebedev ou Glowacki, nous avons été conquis. Celui que l’on surnomme « Doctor KO » a opéré sans anesthésie Youri Kalenga en l’envoyant au tapis dès la deuxième reprise après une série de trois uppercuts bras arrière. Le français s’est relevé non sans mal en continuant ce qu’il a l’habitude de faire, aller de l’avant coûte que coûte, touchant même le cubain par un crochet bras avant. Ayant récupéré assez rapidement, Youri Kalenga s’est vite remis dans son combat. Nous aurions pu assister à une rencontre écourtée après cette terrible mise au tapis, mais par la bravoure de « El Toro », ce championnat du monde a fait vibrer la salle comble du Dôme de Paris (4500 spectateurs) tant il était indécis. Malgré de lourds coups infligés à Yunier Dorticos, trop d’impuretés dans sa boxe évoquée précédemment ont eu raison de Kalenga. Quand il touchait une fois, il en recevait le double voir le triple derrière. Mais son punch, même altéré en raison de ce terrible deuxième round, nous a tenu en haleine jusqu’au dixième round, on y a tous cru. La dixième reprise a mis fin à tous nos espoirs de voir un nouveau champion du monde français après la personne de Brahim Asloum en 2007. Le rythme s’est accéléré du côté de Yunier Dorticos avec le déploiement de son coup fétiche, l’uppercut bras arrière, suivi d’une droite fulgurante. Retranché dans les cordes et victime de plusieurs séries de gauche/droite, il est arrêté par l’arbitre.
Nous tenons à remercier Sébastien Acariès et sa société Univent pour cette somptueuse soirée de boxe.
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