Alexander Volkov remet en question le jugement dans sa défaite contre Ciryl Gane, une “décision de m*rde”

Comme beau­coup de ceux qui ont regar­dé le com­bat depuis chez eux, Alexan­der Vol­kov ne com­prend pas com­ment il a pu quit­ter l’UFC 310 sans la victoire.

Dans ce qui est pro­ba­ble­ment la plus grande contro­verse de la soi­rée, Vol­kov (38–11) a per­du par déci­sion par­ta­gée contre l’an­cien cham­pion inté­ri­maire des poids lourds Ciryl Gane (13–2) sur la carte prin­ci­pale du der­nier pay-per-view UFC de l’an­née. C’é­tait un com­bat com­pé­ti­tif, mais beau­coup, y com­pris Vol­kov et le PDG de l’UFC Dana White, pen­saient que Vol­kov en avait fait assez pour battre le Français.

« C’é­tait une déci­sion de m*rde, c’est sûr », a décla­ré Vol­kov par l’in­ter­mé­diaire d’un inter­prète lors de la confé­rence de presse d’a­près-com­bat de l’UFC 310. « Je n’ac­cepte pas ça. Je ne sais pas ce que nous allons faire de cette déci­sion. Je suis abso­lu­ment sûr d’avoir gagné le com­bat. J’ai fait beau­coup plus que Gane.”

« Je ne sais pas qui a noté ce com­bat pour lui, qui sont les juges, mais je ne sais pas, peut-être que l’un d’entre vous peut me dire la véri­té, mais je ne vois aucun dom­mage de sa part pour moi, et je ne com­prends pas com­ment il a gagné le combat. »

Les juges Ada­laide Byrd et Juni­chi­ro Kami­jo ont don­né le com­bat 29–28 pour Gane, tan­dis qu’Eric Colon a don­né le com­bat 28–29 en faveur de Vol­kov. Byrd et Kami­jo ont don­né les deux pre­miers rounds du com­bat à Gane – un point avec lequel Vol­kov ne peut pas être d’accord.

« Le pre­mier round a été ser­ré, mais j’étais plus actif et j’ai mis plus de pres­sion que lui », a décla­ré Vol­kov. « C’est sûr, j’ai gagné le deuxième et le troi­sième round. J’ai fait plus de dégâts que lui, c’est sûr. Je ne sais pas ce qu’il a dit, mais j’ai vu les yeux de son équipe, et ils ne s’attendaient pas à la déci­sion, et il était contrarié. »

« Je res­pecte Ciryl Gane, il est sor­ti de la cage après la déci­sion parce qu’il ne res­sen­tait pas cela non plus. Rien de mal pour mon adver­saire, juste un mécon­ten­te­ment vis-à-vis de la com­mis­sion. Je ne peux pas être d’accord avec ça. »