Morgan Charrière : “Je veux que mes combats ressemblent à ceux d’un film”

Un Fran­çais qui com­bat un Lon­do­nien à Londres ne serait nor­ma­le­ment pas une situa­tion idéale, même pour un com­bat­tant aguer­ri comme Mor­gan Char­rière. Mais lorsque « The Last Pirate » affron­te­ra Natha­niel Wood same­di à l’O2 Are­na, ce sera presque comme un com­bat à domicile.

« Je n’ai pas l’im­pres­sion de com­battre loin de chez moi, car j’ai pas­sé la majeure par­tie de ma car­rière en Angle­terre. Je suis donc ravi d’être de retour en Angle­terre pour com­battre à nou­veau devant un public que je connais », a décla­ré Char­rière, dont les neuf der­niers com­bats pré-UFC ont eu lieu avec la pro­mo­tion Cage War­riors, où il a été cham­pion poids plume en 2020–21. Et ce sont ces fans bri­tan­niques qui ont le plus crié au nom de Mantes-la-Jolie pour obte­nir sa sélec­tion à l’UFC.

« Ce sont les pre­miers qui m’ont vu com­battre et accé­der à l’UFC », a‑t-il décla­ré. Ils ont vu ma car­rière, ce que j’ai accom­pli en Cage War­riors, de gros com­bats pour le titre, de nom­breux évé­ne­ments. C’est comme s’ils me connais­saient vrai­ment. Je pense que le public amé­ri­cain ne me connaît pas encore vrai­ment, car je n’ai pas beau­coup com­bat­tu aux États-Unis. Mais ici, en Angle­terre, ils savent tous ce qu’ils ont signé. Ils savent que Natha­niel et moi pou­vons faire un com­bat incroyable, car ils connaissent mon par­cours et je les adore. Même si je ne suis pas bri­tan­nique, j’ai l’im­pres­sion d’être l’un d’eux, car j’ai pas­sé la majeure par­tie de ma car­rière au Royaume-Uni. Je sais qu’ils vont encou­ra­ger leur com­bat­tant, mais c’est le sport. Je suis heu­reux de com­battre pour eux. »

“Je veux montrer des choses incroyables”

« Pour moi, l’es­sen­tiel est la fin. Je veux que mes com­bats res­semblent à ceux d’un film. Je veux mon­trer des choses incroyables, des mou­ve­ments de tête, des ame­nées au sol incroyables, des échanges incroyables, des sou­mis­sions. Et même si je suis bles­sé, c’est dou­lou­reux, mais c’est beau de voir quel­qu’un tra­ver­ser ça, se battre contre quel­qu’un d’autre et se dire : « Je me fiche de perdre quelque chose, je serai là pour te com­battre. » C’est pour ça que je veux que les gens me regardent. Je suis là pour me battre ; pas juste pour rem­por­ter une vic­toire. Peu m’im­porte. Je veux juste être connu parce que je suis l’un des plus grands com­bat­tants et que je fait le spectacle. »