Chingiz Allazov donne tout face à Marat Grigorian et décroche enfin la victoire

Le ONE Cham­pion­ship a une nou­velle fois per­mis aux fans de Kick­boxing de suivre l’un des com­bats les plus inté­res­sants de l’his­toire de la discipline.

Chin­giz Alla­zov, cham­pion en titre des 70kg du ONE (en kick­boxing) remet­tait en jeu sa cein­ture face à l’an­cien cham­pion du GLORY et du K‑1 Marat Gri­go­rian. Les deux Kick­boxeurs se sont déjà affron­tés deux fois en 2013 et s’é­taient quit­tés sur un No-Contest et une vic­toire de l’Arménien.

Evi­dem­ment, ce com­bat était par­ti­cu­liè­re­ment impor­tant pour Alla­zov. Même s’il a déjà affron­té et vain­cu plu­sieurs des meilleurs com­bat­tants au monde, ce match était l’oc­ca­sion pour lui de prendre sa revanche face à l’un des meilleurs.

La ren­contre était pré­vue en 5 rounds, à 70kg. Cha­cun avait sa stra­té­gie. Gri­go­rian avait pour mis­sion de frap­per rela­ti­ve­ment peu sou­vent mais dur afin d’é­co­no­mi­ser son éner­gie au cas ou le com­bat s’é­ter­ni­se­rait alors qu’Al­la­zov devait pour sa part res­ter très mobile et ne pas se faire tou­cher significativement.

Les deux com­bat­tants ont fait exac­te­ment ce qu’ils devaient faire, mais Marat n’a fina­le­ment pas réus­si à tou­cher Alla­zov assez sou­vent. Quelques coups en anglaise ont bien été effi­caces mais pas assez pour mettre à mal le Bié­lo­russe qui n’a ces­sé de sau­ter de gauche à droite pour ne pas res­ter dans l’axe.

Fina­le­ment, c’est Alla­zov qui a fini le com­bat à bout de souffle contrai­re­ment a ce qu’on pou­vait s’at­tendre. Le match est arri­vé au terme du temps règle­men­taire et Alla­zov a été don­né vain­queur par déci­sion una­nime. Il lui a fal­lut de nom­breuses minutes pour se remettre de ses efforts et reprendre son souffle.

Quoi qu’il en soit, le Bié­lo­russe reste le cham­pion du ONE et prend enfin sa revanche sur Marat, 10 ans après leurs deux pre­miers com­bats. Il ne reste aujourd’­hui plus qu’un adver­saire à vaincre à Alla­zov pour mettre fin à toutes dis­cus­sions… Gior­gio Petrosyan !.