Dana White ne s’in­quiète pas du fait que Conor McGre­gor fasse la fête avant son retour atten­du à l’UFC 303.

McGre­gor (22–6) ren­con­tre­ra Michael Chand­ler (23–8) en tête d’af­fiche le 29 juin à la T‑Mobile Are­na de Las Vegas. Cepen­dant, plu­sieurs fac­teurs ont ren­du de nom­breuses per­sonnes scep­tiques quant à savoir si McGre­gor serait réel­le­ment opé­ra­tion­nel pour ce combat.

L’UFC a annon­cé qu’elle avait “repor­té” la confé­rence de presse d’a­vant-com­bat de l’UFC 303 met­tant en vedette McGre­gor et Chand­ler envi­ron 12 heures seule­ment avant la date pré­vue de lun­di à Dublin. “The Noto­rious” a éga­le­ment été aper­çu à plu­sieurs reprises dans des bars, mais le PDG de l’UFC pense que la fête pour­rait être un stra­ta­gème de la part de McGregor.

“Je ne sais pas”, a décla­ré White sur le pod­cast FLAGRANT lors­qu’on lui a deman­dé si faire la fête était une stra­té­gie mar­ke­ting de McGre­gor. « Hon­nê­te­ment, je ne sais pas. Il a ouvert un bar : The Black Forge. Je vais vous dire ceci, et je n’aime jamais com­pa­rer les gens à Muham­mad Ali parce que pour moi, c’est le p*tain (le plus grand) – et p*tain ce qu’il a fait en se bat­tant, tout comme ce qu’il a fait humai­ne­ment, qu’est-ce que ce type accom­pli, n’est ce pas ?”

“Mais je m’en fous de ce que les gens disent, Ali, Conor, tous deux sont au même niveau en matière de guerre men­tale : les deux meilleurs de tous les temps en matière de guerre mentale.”

White a com­pa­ré les pitre­ries de McGre­gor au légen­daire boxeur Muham­mad Ali, louant leur capa­ci­té à entrer dans la tête de leurs adversaires.

“Si vous regar­dez Ali et ce qu’il a fait à George Fore­man en Afrique, vous regar­dez ce qu’il a fait à Joe Fra­zier, je veux dire tout au long de sa p*tain de car­rière”, a décla­ré White. « Joe Fra­zier détes­tait tel­le­ment Muham­mad Ali. Il se pré­sen­te­rait à son camp dehors et fai­sait toutes ces conne­ries. Il pré­di­sait les rounds. Il inven­tait des p*tains de poèmes et de dic­tons incroyables et d’autres choses qu’il fai­sait avant le combat.

“Ensuite, vous regar­dez Conor McGre­gor, il a choi­si des rounds. Je veux dire, la guerre men­tale que ce type a menée contre tant de ses com­bat­tants. Et il ferait en sorte que ces gars jouent dans son jeu, entrent dans leur tête, les embar­rassent et les déjouent de toutes les manières. Le com­bat d’Eddie Alva­rez au Madi­son Square Gar­den – il est lit­té­ra­le­ment au niveau d’Ali en matière de guerre mentale.”