Les images d’une Body­cam montrent Jon Jones émo­tion­nel­le­ment affli­gé alors qu’il donne un coup de tête à un véhi­cule de police, joue la carte de la course et implore les offi­ciers de le tuer lors de son arres­ta­tion devant un hôtel et casi­no de Las Vegas le soir de son intro­ni­sa­tion au Temple de la renom­mée de l’UFC.

Jones, 34 ans, a été arrê­té par le dépar­te­ment de la police métro­po­li­taine de Las Vegas en sep­tembre der­nier pour délit de vio­lence domes­tique avec coups et bles­sures et de fal­si­fi­ca­tion d’un véhi­cule, le der­nier inci­dent d’une longue his­toire de pro­blèmes juri­diques pour l’an­cien cham­pion des poids lourds légers de l’UFC.

Le Las Vegas Review-Jour­nal a obte­nu la vidéo d’ar­res­ta­tion, qui montre le com­por­te­ment de Jones lors de son inter­ac­tion avec la police, y com­pris un coup de tête dans un véhi­cule de police.

“Pour­quoi fais-tu ça?” demande un Jones menot­té en se pen­chant par-des­sus le capot. “C’est tel­le­ment humi­liant. J’ai obte­nu le Hall of Fame ce soir, et ensuite tu me fait ça ?

La vidéo montre Jones se com­por­tant de manière erra­tique, deman­dant les noms des offi­ciers avant de se moquer d’eux en per­ma­nence. “Espèce de p**** de cré­tin, je te déteste”, dit Jones. “Je te déteste ! Je te déteste ! P**** de cré­tin ! Je te hais tellement!”

À un moment don­né, Jones semble atteindre un point de rup­ture émo­tion­nel lors­qu’il dit : « Frère, pends-moi, fais-moi mal et tue-moi. Qu’est-ce que j’ai fait?” Sa voix se brise un ins­tant plus tard alors qu’il crie : « Un homme noir ne peut pas boire ?! Être élu au Temple de la renom­mée, et c’est ce que j’ai obtenu ? »

Bien que contra­rié par les évé­ne­ments qui se dérou­laient, Jones a sem­blé répondre aux ordres des offi­ciers, mais il les a accu­sés à plu­sieurs reprises de racistes.

“Je viens de ma céré­mo­nie du Temple de la renom­mée, et je suis noir, et j’ai mes amis, et je ne vous ai rien fait”, dit Jones.

Quelques ins­tants plus tard, Jones donne un coup de tête au véhi­cule, sem­blant faire une brèche dans le capot, ce qui incite les offi­ciers à dépla­cer Jones à l’in­té­rieur de la voi­ture de police alors qu’ils tentent de le calmer.

La police a d’a­bord été appe­lée au Cae­sars Palace le matin du 24 sep­tembre en réponse à un rap­port fai­sant état de troubles domes­tiques. La fian­cée de Jones, Jes­sie Moses, a décla­ré à la police que Jones lui avait mis la main des­sus, mais l’in­ci­dent n’é­tait “pas trop physique”.

Dans le rap­port de police, Moses a été obser­vé avec du sang sur ses vête­ments et une bosse avec du sang séché sur sa lèvre. Le rap­port a éga­le­ment décrit Moses comme « effrayé » de par­ler de Jones.

En décembre, Jones a conclu un accord de plai­doyer avec les pro­cu­reurs, entraî­nant le rejet de l’ac­cu­sa­tion de vio­lence domes­tique. Il n’a pas non plus contes­té une accu­sa­tion de délit de des­truc­tion de biens.

Les images com­plètes de la camé­ra cor­po­relle peuvent être vues dans la vidéo ci-dessus.