Slim Tra­bel­si est main­te­nant un com­bat­tant Bel­la­tor MMA après une dis­pute entre ses mana­gers qui a conduit à sa sor­tie à l’UFC.

Les res­pon­sables de Bel­la­tor ont confir­mé à MMA Figh­ting que Tra­bel­si avait signé avec la pro­mo­tion appar­te­nant à Para­mount, confir­mant le rap­port ini­tial d’Aa­ron Brons­te­ter de TSN. Selon un com­mu­ni­qué de presse de Domi­nance MMA, le contrat est un deal à « six chiffres », mul­ti-com­bats et plu­ri­an­nuel. Ses débuts au Bel­la­tor ne sont pas encore programmés.

La firme de ges­tion s’est retrou­vée au centre d’un dif­fé­rend impli­quant Tra­bel­si et Fer­nand Lopez, l’en­traî­neur et pro­mo­teur du poids lourd. Lopez a affir­mé que Tra­bel­si était tou­jours sous contrat et lié à la pro­mo­tion qu’il copré­side, l’ARES FC. Le pro­prié­taire de Domi­nance, Ali Abde­la­ziz, a affir­mé qu’il ne savait pas que Tra­bel­si était sous contrat et a accu­sé Lopez de tenir le com­bat­tant en “escla­vage”.

Selon le jour­na­liste de MMA Cole Shel­ton, Lopez pré­voit de contes­ter le nou­vel accord.

“Concer­nant Slim Tra­bel­si : Fer­nand Lopez me dit que Slim est tou­jours sous contrat avec l’ARES FC et qu’il ne le lais­se­ra pas sor­tir de l’ac­cord pour signer avec Bel­la­tor. Une fois que Bel­la­tor aura annon­cé l’ac­cord, il dépo­se­ra une injonction.”

Un res­pon­sable de Bel­la­tor a refu­sé de com­men­ter la décla­ra­tion de Lopez. Le pro­prié­taire du MMA Fac­to­ry avait pré­cé­dem­ment pro­po­sé d’at­tri­buer le contrat de Tra­bel­si à Abde­la­ziz pour 90 000 euros, mais a hési­té lorsque le dif­fé­rend a écla­té en public.

Tra­bel­si a décla­ré à MMA Figh­ting qu’Ab­de­la­ziz était son mana­ger et qu’il sou­hai­tait quit­ter Lopez, qu’il accu­sait de frei­ner sa carrière.

“Je n’ai besoin de rien pour [Lopez]”, a‑t-il décla­ré. “Je ne veux pas de pro­blème avec lui, mais lais­sez-moi partir.”

Lopez a rétor­qué qu’il avait inves­ti de l’argent dans le com­bat­tant qu’il s’at­ten­dait à récu­pé­rer. Il a fus­ti­gé Abde­la­ziz pour avoir inter­fé­ré avec son client en renon­çant à un contrat en cours.

“Ce n’est pas la façon de trai­ter les gens”, a‑t-il décla­ré. “Si vous êtes en contrat de mana­ge­ment, res­tez fidèle à votre mana­ger, et quand c’est fini, vous pou­vez démé­na­ger. Ne faites pas ça. C’est mal de faire ça.”

Tra­bel­si est invain­cu en tant que pro­fes­sion­nel des poids lourds, accu­sant un pal­ma­rès de 4–0 sur le cir­cuit inter­na­tio­nal, y com­pris des vic­toires consé­cu­tives à l’ARES. Il devait affron­ter Par­ker Por­ter à l’UFC 280 avant que le conflit de ges­tion ne conduise à sa libé­ra­tion par l’UFC