La puis­sance de Feroz n’a pas suf­fi face à l’a­gi­li­té et la rapi­di­té de Gil­ber­to Ramirez

Gil­ber­to « Zur­do » Ramí­rez a mar­ché avec suc­cès sur la corde raide contre Arsen Gou­la­mi­rian, natu­rel­le­ment plus grand, pour rem­por­ter le titre WBA Super World crui­ser­weight, rem­por­tant une déci­sion una­nime par des scores iden­tiques de 118–110.

Quand « Zur­do » a‑t-il su qu’il pou­vait encais­ser la puis­sance de Gou­la­mi­rian ? » a deman­dé Chris Man­nix sur le ring après le combat.

“Dès que je suis mon­té sur ce ring, j’ai su”, a décla­ré le vic­to­rieux Ramírez.

Ramí­rez, le pre­mier Mexi­cain à rem­por­ter un titre des super-moyens, a com­men­cé sa car­rière chez les poids moyens. Lors de ce pre­mier com­bat contre un homme qui avait com­bat­tu dans cette divi­sion toute sa car­rière, “Zur­do”, désor­mais 46–1 avec 30 KO, avait l’air comme chez lui.

La ten­sion dans ce com­bat était cen­trée sur la façon dont Ramí­rez allait réagir face à la puis­sance de frappe de Gou­la­mi­rian (27–1, 19 KO). Le Mexi­cain a réus­si à prendre l’as­cen­dant sur le Fran­çais grâce à sa vitesse et à son agi­li­té pour échap­per aux gros coups de Goulamirian.

Mais « Zur­do » a éga­le­ment fait preuve de créa­ti­vi­té et de cou­rage en com­bat­tant à l’intérieur. Il n’a pas fui Gou­la­mi­rian, même s’il a dû encais­ser quelques coups puis­sants – et quand il l’a fait, son men­ton s’est avé­ré solide comme le roc. Pas une seule fois Ramí­rez n’a eu l’air vrai­ment blessé.

Le coup de poing le plus effi­cace de « Zur­do » était l’uppercut. À maintes reprises, il a envoyé la tête de Gou­la­mi­rian vers le ciel avec des coups puis­sant juste sous le menton.

Gou­la­mi­rian n’a­vait plus com­bat­tu depuis novembre 2022. Avant cela, son der­nier com­bat remon­tait à décembre 2019. Son manque de com­pé­ti­tion lui a fina­le­ment fait défaut, se mon­trant inca­pable d’a­dap­ter sa stra­té­gie au fil des rounds.

Gou­la­mi­rian a accé­lé­ré le rythme à par­tir de la dixième manche avec une com­bi­nai­son en début de round. Ramí­rez ne sem­blait tou­jours pas déran­gé mal­gré avoir été tou­ché plu­sieurs fois.

Gou­la­mi­rian (27–1), qui fai­sait son pre­mier com­bat aux USA, encaisse la pre­mière défaite de sa car­rière professionnelle.