Les gens deviennent doux avec le temps. Même ceux qui frappent les gens pour gagner leur vie…

Lorsqu’il est appa­ru pour la pre­mière fois, Deon­tay Wil­der était un dic­ta­teur impi­toyable, qui ne fai­sait aucun pri­son­nier. Après avoir enchai­né les suc­cès par KO, la star de l’Alabama a fina­le­ment été cou­ron­née cham­pion du monde WBC de la divi­sion poids lourds pour la pre­mière fois en jan­vier 2015.

Une longue file de chal­len­gers l’at­ten­dait, mais Wil­der les a éli­mi­nés un par un. Alors qu’ils conti­nuaient à tom­ber à ses pieds, la recon­nais­sance d’être l’un des com­bat­tants les plus per­cu­tants de l’histoire et l’un des meilleurs com­bat­tants du monde s’est faite sans effort. Cepen­dant, alors que ses louanges étaient constam­ment chan­tées, Wil­der a fini par bais­ser sa garde.

À la King­dom Are­na en Ara­bie Saou­dite le week-end der­nier, Wil­der (43–3‑1, 42 KO) a fait un match dis­cu­table. Bien qu’il ait pro­mis d’en­voyer Joseph Par­ker sur la lune, il a conti­nué à sou­rire au visage de son adver­saire, a posé pour des pho­tos, et a tou­jours été joyeux.

Une fois que les lumières vives se sont allu­mées et qu’on lui a deman­dé de jouer, il n’a tout sim­ple­ment pas pu le faire. Sa main droite connue pour être dévas­ta­trice res­tait pla­quée à son côté ren­dant Wil­der rela­ti­ve­ment inoffensif.

L’hésitation de Wil­der a conduit à une défaite indis­cu­table, bien qu’il fut consi­dé­ré comme un gigan­tesque favo­ri. Main­te­nant, Wil­der a une intros­pec­tion à faire. L’attitude dyna­mique et l’attitude agréable doivent prendre fin. Du point de vue de l’ancien cham­pion, il est deve­nu bien trop gen­til de nos jours. S’il veut retrou­ver des résul­tats cata­clys­miques, Wil­der pense qu’il doit se débar­ras­ser de son nou­veau per­son­nage joyeux.

“Je dois retrou­ver mon ins­tinct de tueur”, a décla­ré Wil­der à 78 Sports TV lors d’une récente inter­view. “Je suis trop en paix, je suis trop heu­reux. Quand j’avais ce chien en moi, per­sonne n’avait de chance.”

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