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Jaime Munguia : Ça va être un combat très mental ; un combat très cérébral

Journaliste sportif depuis 2012. Axé essentiellement sur l'actualité des sports de combat. je m'efforce de relayer des informations fiables et vérifiées en gardant un maximum d'objectivité.

Jaime Munguia: Ça va être un combat très mental; un combat très cérébral

Jaime Mun­guia s’at­tend à un com­bat “men­ta­le­ment” dif­fi­cile lors­qu’il dis­pu­te­ra same­di le titre incon­tes­té des super-moyens avec le cham­pion actuel, Saul Alva­rez.

Les rivaux mexi­cains s’af­frontent à la T‑Mobile Are­na de Las Vegas à l’oc­ca­sion du week-end de Cin­co de Mayo, où Mun­guia devien­dra le qua­trième chal­len­ger à la cou­ronne de “Cane­lo” Álvarez.

Mun­guia, 27 ans, est consi­dé­ré comme l’out­si­der, mais en rai­son de sa jeu­nesse, de sa puis­sance de frappe inté­res­sante et de son agres­si­vi­té, il devrait pré­sen­ter à Alva­rez, l’un des com­bat­tants les plus intel­li­gents et les plus culti­vés au monde, avec un cer­tain test physique.

Au cours de ses deux der­niers com­bats, l’a­gres­si­vi­té de Mun­guia s’est avé­rée la clé pour vaincre Ser­gey Dere­vyan­chen­ko, puis arrê­ter John Ryder – qui en mai 2023 a tenu Alva­rez jus­qu’au bout des 12 rounds – mais lors des « grandes arri­vées » de mar­di au MGM Grand, il a décla­ré qu’il allait se battre avec plus de patience.

“L’es­sen­tiel est qu’il ne faut pas être trop confiant”, a‑t-il décla­ré. “Ça va être un com­bat très men­tal ; un com­bat très céré­bral, où il faut choi­sir sa place et être sûr de ce qu’on fait”.

“La clé est que je fais confiance à ma pré­pa­ra­tion. Mon équipe et moi avons fait des choses incroyables ensemble, et cela se reflé­te­ra same­di soir, quand ce sera un grand combat.”

“Ça va être un com­bat dif­fi­cile, c’est sûr. Ce qui compte le plus, c’est que ce sera un com­bat incroyable dont vous serez témoins.” “Je cherche le KO et lui aussi.”

“Je suis vrai­ment content d’être ici. C’est tel­le­ment bon de vous voir tous. Je m’attends à vous livrer un grand com­bat, same­di soir.”

Roach a d’a­bord tra­vaillé avec Mun­guia pour la vic­toire contre Ryder, dont le refus d’être mis KO par Alva­rez a contri­bué à sug­gé­rer qu’à 33 ans, Alva­rez est en déclin.

“Ça a été génial”, a répon­du l’en­traî­neur lors­qu’on lui a deman­dé com­ment il avait trou­vé son tra­vail avec Mun­guia, aupa­ra­vant entraî­né par Erik Morales.

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