Connect with us

Boxe

L’entraîneur d’Artur Beterbiev révèle les secrets pour que son combattant reste jeune

photo d'artur-beterbiev à la pesée

A quelques jours du cham­pion­nat incon­tes­té des poids mi-lourds entre Artur Beter­biev et Dmi­try Bivol à Riyad, en Ara­bie Saou­dite, l’en­traî­neur Marc Ram­sey est déjà excité.

Ram­sey, qui entraîne le triple cham­pion des 79.3kg Artur Beter­biev, s’at­tend à un com­bat très tech­nique contre le déten­teur du titre Dmi­try Bivol same­di. Les deux boxeurs devraient offrir au monde de la boxe une ren­contre allé­chante et pal­pi­tante dans un com­bat qui conso­li­de­ra sans doute le sta­tut de Hall of Fame du vainqueur.

Pour Ram­sey, le com­bat pro­met d’être un thril­ler, sur­tout lorsque les deux com­bat­tants ont des styles si dif­fé­rents sur le ring.

« C’est un bon défi. C’est un cham­pion avant tout », a décla­ré Ram­sey à pro­pos de Bivol dans une inter­view avec Pro Boxing Fans. « Il est très bon dans ce qu’il fait, mais ce sera tech­nique, méca­nique et très poin­tu. Ce qu’il fait, il le fait bien. Mais voyons s’il peut faire autre chose que ce qu’il fait habituellement. »

« Nous avons un com­bat­tant qui peut boxer, et nous avons cer­tai­ne­ment un com­bat­tant qui peut par­tir à la bagarre. Voyons si l’autre côté peut suivre. »

Ram­sey a racon­té com­ment il a ren­con­tré Beter­biev (20–0, 20 KOs) au Cham­pion­nat du monde ama­teur à Chi­ca­go en 2007, avant d’a­me­ner le Russe à Mont­réal pour des dis­cus­sions. L’en­traî­neur cana­dien a révé­lé que Beter­biev était déjà un cham­pion du monde ama­teur avant que Ram­sey ne devienne son homme de coin.

« À cette époque, c’é­tait très dif­fi­cile d’ap­pro­cher un com­bat­tant russe pour un pro­mo­teur cana­dien, mais nous avions quel­qu’un qui connais­sait les deux côtés et à un moment don­né, nous nous sommes ren­con­trés », a décla­ré Ram­sey. « Phy­si­que­ment, il était déjà très doué, très fort – mais je le savais avant qu’il ne vienne dans mon gym­nase la pre­mière fois. »

« Je l’ai beau­coup sui­vi en tant que com­bat­tant ama­teur, et il était très bien édu­qué, tech­ni­que­ment, grâce à l’é­quipe de boxe ama­teur russe. Et j’ai juste dû tra­vailler sur quelques petits détails juste pour m’as­su­rer que nous avions le bon style professionnel. »

Le duo a conti­nué à rem­por­ter de nom­breux suc­cès chez les mi-lourds, rem­por­tant le pre­mier titre de Beter­biev en 2017 et ajou­tant d’autres cein­tures deux ans plus tard, lors­qu’il a enre­gis­tré un arrêt de 10 rounds d’O­lek­san­dr Gvoz­dyk. Same­di, Beter­biev fait face au test le plus dif­fi­cile de sa car­rière contre Bivol (23–0, 12 KO).

Pour­tant, Beter­biev, même à 39 ans, n’est pas en reste. Il a une forme excep­tion­nelle en rai­son d’un style de vie spar­tiate, dit Ram­sey. Pour­tant, l’en­traî­neur a réfu­té les allé­ga­tions selon les­quelles Beter­biev aurait mis KO et hos­pi­ta­li­sé des par­te­naires d’entraînement.

« Lorsque nous avons des par­te­naires d’en­traî­ne­ment à Mont­réal », a décla­ré Ram­sey, « nous essayons de les pro­té­ger. Nous leur deman­dons [de s’en­traî­ner], genre, deux ou trois rounds d’af­fi­lée. Nous ne leur deman­dons jamais de se battre 12 rounds ou des trucs comme ça. »

« Mais Artur, bien sûr, il est puis­sant et il fait mal aux gens. En ce moment, dans la salle, nous ne voyons aucun signe de ralen­tis­se­ment de sa part – comme son méta­bo­lisme ou même sa puis­sance ou des choses comme ça. Il faut savoir qu’Ar­tur n’a jamais bu d’al­cool de sa vie. Il se couche tôt tous les soirs et il mange bien. »

« Chaque déci­sion qu’il a prise dans sa vie est dans le sens de sa car­rière de boxeur, et c’est pour­quoi je crois qu’à cet âge, il est tou­jours aus­si performant. »

Cliquer commenter

Commenter

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *