Le PFL Europe pro­met un évé­ne­ment MMA explo­sif le 7 mars à l’Ac­cor Are­na, avec des com­bat­tants de pre­mier plan tels que Bay­san­gour Cham­sou­di­nov, Cédric “the best” Doum­bé, Abdoul “Lazy King” Abdou­ra­gui­mov et Jack Grant.

Lors de la confé­rence de presse, les pro­ta­go­nistes prin­ci­paux ont offert des pers­pec­tives inté­res­santes sur leurs com­bats à venir.

Pour Baki, affron­ter Cédric Doum­bé repré­sente pro­ba­ble­ment le plus grand défi de sa car­rière à ce jour, tant sur le plan média­tique que spor­tif. Inter­ro­gé sur la suite en cas de vic­toire, il a affir­mé avec détermination : 

“Moi je vois beau­coup plus loin que ça. J’ai 22 ans et ça, c’est vrai­ment qu’une étape dans ma car­rière, c’est qu’une marche de plus. Ce n’est pas un objec­tif pour moi, ce n’est pas une fina­li­té pour moi et tout ce que je vise, c’est le som­met de ce sport. C’est tout.”

De son côté, Cédric Doum­bé, connu pour sa confiance en soi inébran­lable, a décla­ré sans équi­voque : “Je ne vais pas perdre.” Il a sou­li­gné son enga­ge­ment et son entraî­ne­ment inten­sif, affir­mant que la vic­toire était la seule option pour lui : 

“Je ne vais pas perdre. Ça fait des années que je m’en­traîne. C’est de l’eau. 20 000 per­sonnes, c’est de l’eau. Baki, c’est de l’eau. Toute ma vie, j’ai fait ça. Je te le dis, il n’y a pas “oui si tu perds”. Ça ne passe même pas par mon crâne parce que je sais que je vais l’éteindre.”

Il a éga­le­ment com­men­té sur l’op­po­si­tion sty­lis­tique entre lui et Baki en disant : “Les gens veulent voir Cédric Doum­bé face à un mec qui va le mettre en “PLS”. Un lut­teur en fait.”

Concer­nant l’a­ve­nir après ce com­bat, Cédric a briè­ve­ment évo­qué la pos­si­bi­li­té de com­battre des poids légers tels que Antho­ny Pet­tis ou qu’il pour­rait répondre à l’ap­pel du cham­pion Jason Jack­son, expliquant : 

“C’est vrai que j’é­tais très friand du com­bat contre Antho­ny Pet­tis car c’est un ancien cham­pion de l’UFC. Ça aurait été un beau nom dans mon pal­ma­rès. Après, c’est vrai qu’il est sur la fin, donc oui, je l’au­rais bat­tu. Mais le pro­blème, c’est que le fait que, Jason Jack­son me cal­lout, c’est magni­fique car de un, ça prouve qui est le roi. Quand le cham­pion prend le micro pour cal­lout un mec qui n’est même pas dans le top trois du PFL, ça prouve qui est le boss. Donc ça c’est tout bénef pour moi. Parce que du coup, après avoir bat­tu Baki, je prends le cham­pion, je prends la cein­ture de cham­pion du PFL avec six com­bats. C’est magnifique.”

Les échanges entre les com­bat­tants ont éga­le­ment été mar­qués par des moments de ten­sion, notam­ment lorsque Cédric et Baki ont par­ta­gé leurs pers­pec­tives sur le face-off man­qué de la veille.

Cédric a décla­ré : ” Je suis arri­vé en retard, le ren­dez-vous étais à 21 h 30, à 21h 32 on m’a infor­mé qu’il était par­ti. J’ai com­pris qu’il ne vou­lait pas attendre. J’ai dit bon il a flip­pé un peu parce que moi, à sa place, je l’au­rais attendu.

“Tan­dis que Baki a expli­qué : “Moi, per­son­nel­le­ment, je ne suis même pas au cou­rant de à quelle heure le ren­dez étais pré­vu. Je pen­sais que j’ar­ri­vais et qu’on allait faire direct ce qu’il y avait à faire. Et du coup, j’ai atten­du 30 minutes. J’a­vais entraî­ne­ment juste après pour pou­voir avoir des entraî­ne­ments assez coor­don­nés avec l’heure du com­bat et du coup, le PFL. Ils m’ont tout sim­ple­ment libé­ré et m’ont dit que Cédric aura du retard”.