Dana White explique aux ‘idiots’ pourquoi il n’a pas remis la ceinture à Francis Ngannou à l’UFC 270

Le pré­sident de l’UFC, Dana White, affirme qu’il n’y avait rien de per­son­nel der­rière son absence de l’oc­to­gone à la suite de l’é­vé­ne­ment prin­ci­pal de l’UFC 270.

Il est de pra­tique cou­rante qu’à la fin d’un com­bat de cham­pion­nat UFC, White enroule la cein­ture autour de la taille du vain­queur. Mais il n’é­tait pas là pour le faire avec Fran­cis Ngan­nou après sa vic­toire sur Ciryl Gane same­di der­nier. Cette absence a géné­ré une vague de spé­cu­la­tions sur le pour­quoi du comment.

La prin­ci­pale cause évo­qué par les fans était en rap­port avec le dif­fé­rend contrac­tuel qui oppose Ngan­nou à l’UFC. “The Pre­da­tor” a répé­té à plu­sieurs reprises qu’il n’é­tait pas satis­fait des termes de son contrat et qu’il s’é­tait sen­ti mépri­sé par les diri­geants de l’or­ga­ni­sa­tion et a effec­tué le der­nier com­bat de son contrat avec la vic­toire sur Gane.

Le contrat de Ngan­nou a été pro­lon­gé jus­qu’à la fin de 2022 via une clause de cham­pion, mais selon lui et son équipe, il n’est pas obli­gé de se battre cette année pour que l’ac­cord se ter­mine. Il ne semble pas pro­bable que Ngan­nou com­batte cette année, de toute façon, car il a été révé­lé mer­cre­di qu’il doit subir une inter­ven­tion chi­rur­gi­cale au genou.

Les spé­cu­la­tions selon laquelle White était contra­rié par la vic­toire de Ngan­nou, et a donc quit­té l’a­rène au lieu de pré­sen­ter le cham­pion et sa cein­ture, ont été ren­for­cées que par le fait que le patron de l’UFC n’é­tait éga­le­ment pas pré­sent lors de la confé­rence de presse d’après-combat.

White s’est expri­mé publi­que­ment pour la pre­mière fois mer­cre­di, et a décla­ré que la réa­li­té n’é­tait rien de tel. Lors d’une inter­view réa­li­sée Lau­ra San­ko sur ESPN, White a pris sur lui d’ex­pli­quer la situation.

“En fait, je suis sor­ti de l’a­rène juste après l’é­vé­ne­ment co-prin­ci­pal parce qu’il se pas­sait des choses aux­quelles je m’oc­cu­pais”, a décla­ré White. “Pour que qui­conque pense que je mon­trais un manque de res­pect envers Fran­cis, j’ai vu Fran­cis toute la semaine, bande d’i­diots. Je lui ai ser­ré la main. Je lui ai dit bon­jour. J’é­tais là-bas pour les regards indis­crets, tout ça. Donc, pour que qui­conque pense qu’il y avait une sorte de manque de res­pect envers Fran­cis, je n’é­tais pas là non plus pour le com­bat de Michael Bis­ping contre (Luke) Rock­hold, parce que je m’oc­cu­pais de cer­taines choses. J’ai sprin­té par der­rière. Je n’a­vais même pas ma veste. Je n’a­vais que ma che­mise pour aller mettre la cein­ture à Bis­ping, mais je n’ai pas pu sor­tir pour mettre la cein­ture à Francis.”

White a ajou­té que, dans ses sou­ve­nirs, il n’y a presque aucun autre cas où il a man­qué de res­pect à un tenant du titre.

Le seul exemple que White pour­rait citer était l’UFC 112, où Ander­son Sil­va et Demian Maia ont réa­li­sé un com­bat pour le titre de poids moyen terne lors du pre­mier évé­ne­ment de l’UFC à Abu Dha­bi, qui avait une impor­tance majeure en rai­son de nou­veaux inves­tis­se­ments dans l’en­tre­prise depuis la région.

“Il n’y a qu’une seule fois que je suis sor­ti d’un com­bat et que je l’ai dit très clai­re­ment, que je me suis pré­sen­té à la confé­rence de presse et que j’ai dit que c’é­tait exac­te­ment la rai­son pour laquelle je suis par­ti”, a décla­ré White.