Israel Ade­sa­nya est prêt à rem­por­ter sa qua­trième confron­ta­tion en car­rière avec Alex Per­ei­ra ce week-end à l’UFC 287.

The Last Sty­le­ben­der sera de retour dans l’oc­to­gone ce same­di pour ten­ter de reprendre le trône des ‑84kg et sur­tout de mettre fin à la malé­dic­tion qui le suit lors des ses com­bats avec le Brésilien.

Bien qu’il ait été vain­cu les trois fois, Ade­sa­nya reste confiant en son poten­tiel et assure qu’il peut rede­ve­nir le numé­ro 1.

“Peu importe les ragots”, a décla­ré Ade­sa­nya à DC & RC. “Lui et moi savons, rien à foutre des fans, des jour­na­listes, tout ça. Lui et moi savons exac­te­ment ce que je peux lui faire. Je sais ce qu’il peut me faire. Chaque fois que je l’ai com­bat­tu, je gagnais tou­jours jus­qu’à ce que fina­le­ment je me fasse sur­prendre. Si c’é­tait comme dire qu’il vient de me bot­ter le der­rière du début à la fin, je serais pro­ba­ble­ment tou­jours aus­si confiant, je par­le­rais tou­jours mal, mais ce n’est pas le cas. Je le bats tou­jours, je le domine tou­jours jus­qu’à ce qu’il trouve un moyen de gagner.”

“Cela me donne un défi. J’aime les défis. Cela me donne un défi pour être à la hau­teur de l’oc­ca­sion. Exemple : ce week-end, cela me donne l’oc­ca­sion de rap­pe­ler et de mon­trer aux gens à quel point je suis for­mi­dable. J’aime être dans cette posi­tion parce que tout le monde ne peut pas être dans cette posi­tion et pros­pé­rer. Moi si.”

Per­ei­ra n’est deve­nu que le deuxième homme à battre Ade­sa­nya en MMA et le pre­mier à le faire chez les poids moyens avec son triomphe à New York. À l’ap­proche du match revanche en MMA et de la qua­trième ren­contre au total, Ade­sa­nya est en quelque sorte dos au mur maintenant.

“Je n’ai pas besoin d’eux (les fans) der­rière moi”, a décla­ré Ade­sa­nya. “J’ai juste besoin de mon équipe der­rière moi, de mon peuple der­rière moi. C’est tout ce dont j’ai besoin. Je peux mener ce com­bat au Bré­sil, ça ne chan­ge­rait rien. Tout cela est de l’éner­gie. L’éner­gie que je peux uti­li­ser pour m’a­li­men­ter. Sur­tout quand je suis dans cette cage et que je peux sen­tir cette éner­gie dans l’a­rène.” Cela dit quelque chose.”

“Res­tez fidèle à moi-même, res­tez fidèle à mon style et rap­pe­lez aux gens à quel point je suis for­mi­dable. Nous vivons dans cette ère du pois­son rouge où les gens oublient exac­te­ment ce qui se passe dans mon his­toire parce que les gens oublient, c’est juste ça. Je ne les blâme pas, c’est la nature humaine. Mais cela me demande de res­ter fidèle à moi-même, de res­ter fidèle à mon équipe et de res­ter fidèle à mes valeurs d’homme et de com­bat­tant. C’est ce qui va faire le tra­vail ce week-end.”