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UFC

“Je suis l’homme de la situation” Alex Volkanovski est prêt à retrouver Islam Makhachev à l’UFC 294

Ce n’é­tait pas le plan ini­tial, mais l’UFC 294 accueille­ra la grande revanche cham­pion vs cham­pion entre le cham­pion des poids légers Islam Makha­chev et le cham­pion des poids plumes Alex Vol­ka­novs­ki. Les deux hommes se sont affron­tés pour la pre­mière fois en février à l’UFC 284 à Syd­ney et se bat­tront désor­mais plus près du domi­cile de Makha­chev à Abu Dhabi.

L’an­cien tenant du titre des poids légers, Charles Oli­vei­ra, était à l’o­ri­gine cen­sé être celui qui affron­te­rait Makha­chev. Oli­vei­ra a subi une défaite il y a un an face à Makha­chev à Abu Dha­bi, s’in­cli­nant sur un étran­gle­ment bras-tri­angle au deuxième tour. Mal­heu­reu­se­ment pour « Do Bronx », il a récem­ment subi une lacé­ra­tion à l’œil à l’entraînement, le for­çant a être for­fait le week-end prochain.

“On nous a dit que Charles se reti­rait et avait besoin d’un rem­pla­çant”, a décla­ré Vol­ka­novs­ki sur sa chaîne You­Tube. “Ils m’ont contac­té hier, nous avons dit, évi­dem­ment, d’accord, fai­sons-le. Évi­dem­ment, pen­dant les négo­cia­tions, ils ont fait ça, j’ai juste dit : “Ouais”. Assu­rez-vous que cela en vaut la peine (rires)’ et faisons-le.”

“C’est évi­dem­ment une chose assez folle à faire. Il n’y a pas beau­coup de com­bat­tants qui feraient pro­ba­ble­ment ça, sur­tout dans ma posi­tion, mais je dis tou­jours que je ferai ces choses, je suis ce gars qui fera n’importe quand, n’importe où, n’importe quel poids, quoi que ce soit. C’était juste l’occasion de le prou­ver une fois de plus.”

Vol­ka­novs­ki, 35 ans, s’est fixé comme objec­tif d’être un cham­pion actif depuis qu’il a rem­por­té l’or en décembre 2019. Lors de sa pre­mière ten­ta­tive pour deve­nir champ-champ, Vol­ka­novs­ki a per­du son pre­mier com­bat en 22 sor­ties (26–2 au total). Makha­chev a obte­nu la vic­toire par déci­sion una­nime dans une affaire très disputée.

“The Great” sait main­te­nant mieux que jamais à quel point Makha­chev est un adver­saire dur et joueur et mal­gré sa solide per­for­mance lors du pre­mier com­bat, il s’at­tend tou­jours à être en dif­fi­cul­té à cause du court pré­avis du match revanche.

“Est-ce que je pré­fé­re­rais un meilleur camp [d’en­trai­ne­ment] ? Bien sûr, tout le monde le ferait”, a décla­ré Vol­ka­novs­ki. “Vous savez com­ment je me sens avec ma pré­pa­ra­tion, j’aime m’en assu­rer. Je suis l’homme de la situa­tion. Si quelqu’un peut le faire, si quelqu’un peut le faire avec un pré­avis de 12 jours, hors du cana­pé comme on dirait, c’est bien moi.”

“Je peux aller cho­quer le monde. C’est assez fou. Chan­ceux. Je m’entraîne tou­jours. Ai-je été en vacances ? Ouais. Ai-je bu quelques verres ici et là ? Ouais je l’ai fait. Mais je sup­pose que cela me fait me sen­tir un peu plus frais, c’est pour­quoi je suis vrai­ment exci­té. Un peu dif­fé­rent. Je ne me sens pas épuisé.”

Vol­ka­novs­ki est reve­nu dans la colonne des vic­toires avec une brillante défense du titre poids plume contre Yair Rodri­guez à l’UFC 290 en juillet, ter­mi­nant « El Pan­te­ra » avec des frappes au sol au troi­sième tour. De toute évi­dence Vol­ka­novs­ki aurai eu sa revanche, mais il ne s’at­ten­dait pas à l’a­voir aus­si rapidement.

“Je ne vou­lais pas attendre et main­te­nant je n’ai plus du tout besoin d’at­tendre”, a décla­ré Vol­ka­novs­ki. “C’est assez fou mais je pense que tout cela est cen­sé être le cas. Cela ne fait qu’a­jou­ter à l’his­toire. Même ce com­bat ser­ré que nous avons eu, cela ne fait qu’ajouter à l’histoire. Moi, je vais là-bas à Abu Dha­bi, lui avec un camp com­plet, tout ça.”

“Je peux cho­quer le monde. J’ai hâte d’y aller et de le faire. De toute façon, ce com­bat a fait de moi un meilleur com­bat­tant. Hon­nê­te­ment, mon entraî­ne­ment après ça et ma défense contre les take­downs, tout ça, ma capa­ci­té de brouillage, la façon dont je com­prends le ter­rain. J’ai tou­jours eu ça, mais j’ai tel­le­ment appris de ce com­bat et je m’en suis ser­vi évi­dem­ment lors de mon der­nier camp et après.”

“Sor­tons et finis­sons-en avec ce type”, a‑t-il conclu. “Pas de pres­sion sur moi, bébé. Aucune pres­sion du tout. Toute la pres­sion est sur lui. Je sors du cana­pé. Tu ferais mieux de faire quelque chose.”

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