Jorge Mas­vi­dal ne laisse pas ses émo­tions prendre le des­sus sur lui avant l’UFC 272.

Mas­vi­dal affronte son ancien colo­ca­taire et coéqui­pier Col­by Coving­ton lors d’un com­bat pré­vu en 5 rounds ce same­di à Las Vegas. Les échanges entre les deux poids wel­ters sont deve­nus net­te­ment moins cor­diaux ces der­nières années depuis que leur ami­tié se soit dété­rio­rée. Coving­ton a lan­cé quelques attaques per­son­nelles concer­nant la famille, les rela­tions de Mas­vi­dal et tout le reste. Mais à l’approche de la nuit de com­bat, Mas­vi­dal garde un œil sur son objec­tif prin­ci­pal qui est de com­battre pour le titre.

“Cela me pla­ce­ra en tant que can­di­dat n ° 1”, a décla­ré Mas­vi­dal mer­cre­di lors de la jour­née des médias de l’UFC 272. “Je vais com­battre pour le titre peu de temps après, donc c’est défi­ni­ti­ve­ment un plus. Mais pour ce qui est d’a­voir bat­tu de grands com­bat­tants et tout ça, je ne par­le­rai même pas à mes petits-enfants de ce gars. Ce sera juste des trucs per­son­nels, “Ouais, j’ai bat­tu ce gars”, et un mec que je n’ai jamais vrai­ment aimé, et c’est tout.

“Il ne se clas­se­ra pas plus haut en ce qui concerne les réa­li­sa­tions. Je n’aime pas son style, com­ment il se bat. Je pense que je vais faire en sorte que ça ait l’air très facile same­di soir et les gens ne vont même pas me cré­di­ter. Ils vont dire : « Ouais, je sup­pose que Mas­vi­dal avait rai­son. Col­by est sur­es­ti­mé, surclassé…

Si Mas­vi­dal essaie de mini­mi­ser l’ef­fet que sa riva­li­té avec Coving­ton aura sur sa per­for­mance une fois le moment venu, cela ne signi­fie pas que “Game­bred” est prêt à par­don­ner et à oublier. Coving­ton a joyeu­se­ment fran­chi des lignes qui sont rare­ment fran­chies dans la pro­mo­tion de com­bat, à la fois avant la réser­va­tion de l’UFC 272 et dans la pré­pa­ra­tion du com­bat. Il n’a pas hési­té à uti­li­ser sa connais­sance per­son­nelle de la famille de Mas­vi­dal comme un outil pour atta­quer son ancien coéqui­pier de la Top Team amé­ri­caine à chaque tour­nant. Et aux yeux de Mas­vi­dal, c’est impardonnable.

“Mes enfants comptent beau­coup pour moi”, a décla­ré Mas­vi­dal. « Ma fille a 13 ans, elle voit ce qui se passe sur inter­net. Je ne peux pas la contrô­ler à chaque seconde de la jour­née, alors elle va sur son télé­phone, elle voit des choses, comme “Pour­quoi cette per­sonne en parle-t-elle?” Pour­quoi sommes-nous évoqués ?

“Ce genre de choses, je ne lais­se­rai jamais pas­ser ça dans ma vie, mec. Nous pour­rions être, tous les deux, dans une très mau­vaise situa­tion et devoir nous entrai­der pour en sor­tir mais je dirais : “Non, nous allons tous les deux mou­rir ici.” Comme dans un navire qui coule, je pro­voque une bagarre avec lui et nous mou­rons tous les deux.”