UFC

Merab Dvalishvili en colère suite au discours d’après-combat de Sean O’Malley.

Publié le jeudi 14 mars 2024

Andréa Barille

Merab Dvalishvili a été impressionné, voire surpris, par la performance de Sean O’Malley lors de l’UFC 299.

Dvalishvili (17–4), qui était le combattant de réserve lors du combat de samedi soir, avait une place au bord de la cage alors qu’O’Malley (18–1) démantelait son rival Marlon Vera (23–9‑1) lors des cinq rounds au Kaseya Center pour conserver le titre des poids coqs de l’UFC.

“J’ai été un peu surpris qu’il rende le combat encore plus facile que ce à quoi je m’attendais”, a déclaré Dvalishvili à MMA Junkie mardi. “Il a même rendu ça un peu plus amusant. Je m’attendais à ce qu’il gagne à la décision, mais pas de cette manière. Dans ce combat, il a dominé ‘Chito’ Vera et c’était vraiment à sens unique. Il ne lui a laissé aucune chance. J’ai été un peu surpris par cela.”

Après l’annonce de la décision, O’Malley avait déjà décidé qui il allait défier pour son prochain combat lors de son interview dans l’octogone avec Joe Rogan. C’était un Géorgien, mais pas Dvalishivili (du moins pas initialement, bien qu’O’Malley soit finalement revenu sur lui).

“Dana (White), trouve moi un jet pour l’Espagne”, a déclaré l’Américain. “Je viens pour Ilia Topuria et s’il ne veut pas – ah, merde. Je veux Ilia. Donne moi Ilia.”

Toujours contrarié par la décision d’O’Malley trois jours plus tard, le combattant de 33 ans a essayé de lui parler au sujet de sa prise de décision en coulisses après le combat, mais le champion l’a ignoré.

Topuria et le PDG de l’UFC Dana White ont depuis rejeté l’idée proposée par O’Malley.

“J’ai été très surpris, genre, ‘Que fait-il ?’ ” a déclaré Dvalishvili. “Soit tu te tais, soit tu ne demandes pas à affronter quelqu’un qui ne va pas se battre contre toi. Ce combat ne va pas se produire. Ilia est un grand champion mais il vient de remporter sa ceinture. Maintenant, l’UFC ne laissera pas ce combat se produire car c’est sa première défense de titre. Sean, ce n’est pas comme s’il avait nettoyé la division ou quelque chose du genre. J’étais censé le combattre pour ce combat mais il a combattu le numéro 6. Certaines personnes voulaient voir ce combat, L’UFC a soutenu ce combat. Donc ça je comprends.”

“Mais maintenant, passe à autre chose et combat moi. Bien sûr, j’ai été très surpris. J’étais même en colère, en fait, qu’il ait appelé Ilia. Mais nous voyons tous que l’UFC et Ilia s’en fichent. … D’une manière ou d’une autre, il ne m’aime pas et il ne veut pas se battre contre moi. Je ne sais pas. C’est un gars intelligent. Peut-être qu’il voit un défi en moi. Il m’ignore depuis 2018.”

Bien qu’il ait dit n’avoir ni lui ni son manager Oren Hodak parlé à l’UFC depuis l’événement de samedi, le natif de Tbilisi, en Georgie est confiant de ne pas être mis de côté. Avec O’Malley venant de combattre, et Dvalishvili ayant combattu trois semaines auparavant, “The Machine” est d’accord avec n’importe quelle date qui lui sera proposé.

“Je ne suis pas pressé”, a‑t-il déclaré. “Je ne veux pas manquer de respect. Je veux que le champion ait son propre temps, et qu’il prenne des vacances et profite de sa ceinture. Quand il décidera de se battre, je serais là. Je suis toujours prêt.”

Malgré tout ça, Dvalishvili tient les compétences d’O’Malley en haute estime. Peu importe la performance de « Suga » samedi, “The Machine” est convaincu qu’il gagnera à chaque fois qu’ils se battront. Son objectif est d’inspirer une nouvelle génération en devenant le premier champion de l’UFC né en Géorgie.

“Je veux être un bon exemple pour les jeunes générations, même si vous êtes un gars d’un petit pays, d’un petit village comme moi”, a déclaré Dvalishvili. “Je ‘n’ais pas un talent spécial ou quelque chose comme ça. J’ai juste mis beaucoup de travail et ce travail m’a amené ici. Tout est possible et si tu peux rêver, tout est possible.”