Same­di der­nier, le vété­ran des poids lourds Car­los Takam (40−7−1 28 KO) a rem­por­té une grande vic­toire en bat­tant le médaillé d’or olym­pique Tony Yoka (11−2 9 KO) à Paris, en France, décro­chant sa 40^e vic­toire professionnelle.

Ce fut une vic­toire par déci­sion assez nette pour Takam, qui a impo­sé son rythme dès le début du match.

Connu comme le gar­dien de la divi­sion des poids lourds, Takam était trop déter­mi­né pour Yoka, met­tant un nou­veau frein dans sa conquête de l’or dans la divi­sion reine.

Avec cette vic­toire, Takam a prou­vé qu’il lui res­tait encore des choses à faire mal­gré ses 42 ans.

Main­te­nant, Takam cherche main­te­nant à obte­nir un com­bat avec le top 15 Mar­tin Bakole, qui a infli­gé à Yoka sa pre­mière défaite en car­rière l’an­née dernière.

“Le grand lion dans la forêt ne va pas aban­don­ner sa part pour un plus petit que lui. Est-ce que Mar­tin Bakole est prêt ? Je veux que Sky­Sport orga­nise ce com­bat”, a décla­ré Takam. “Mar­tin Bakole est comme un petit frère pour moi, comme Tony [Yoka].”

Le natif de Doua­la admet qu’il crai­gnait d’être volé, lorsque les scores offi­ciels ont été annon­cés et que l’un des trois juges a don­né une déci­sion en faveur de Yoka.

“Bien sûr, j’é­tais inquiet, car lors du der­nier round, je me suis bles­sé à l’é­paule. Je ne pou­vais plus bou­ger [son bras droit]. Je me disais:” Oh, c’est fini “”, a décla­ré Takam. “Oh mon Dieu, qu’est-ce que je vais faire ? Mais j’ai essayé, j’ai tra­vaillé mon jab, j’ai tra­vaillé mon cro­chet, mon cro­chet gauche. J’ai tout essayé pour gagner ce combat.”

“Je me sens bien. Je me suis pré­pa­ré très dur pour ce com­bat. Je veux dire dans ce camp, j’ai tra­vaillé comme un fou”, a‑t-il pour­sui­vi. “Tony, j’ai du res­pect pour lui. Je suis vrai­ment content de cette vic­toire car ce n’é­tait pas facile.”