Deontay Wilder : Je considère cela comme mon dernier combat

Deon­tay Wil­der a lais­sé com­prendre qu’il pour­rait bien mettre fin à sa car­rière en boxe en cas de défaite face à Zhi­lei Zhang.

Wil­der affron­te­ra Zhang en Ara­bie Saou­dite le 1er juin dans le cadre de l’é­vé­ne­ment Mat­chroom vs. Queens­ber­ry Pro­mo­tions et l’an­cien cham­pion des poids lourds WBC admet que la ren­contre avec Zhang est déci­sive pour sa carrière.

Wil­der, 38 ans, a un pal­ma­rès de 43–3‑1 (42 KO) et vient de subir une grande défaite contre Joseph Par­ker en décembre.

Il fait par­tie de l’équipe d’Eddie Hearn en tant que sélec­tion “Wild­card”, car chaque écu­rie pro­mo­tion­nelle était auto­ri­sée à uti­li­ser un com­bat­tant qui ne leur était pas sous contrat.

“Je me sens bien”, a décla­ré Wil­der. “Per­sonne ne pen­sait qu’Ed­die et moi tra­vaille­rions ensemble, c’est donc la sur­prise ultime ici.”

Ensuite, par­lant de l’influence de l’Arabie Saou­dite dans la boxe, Wil­der a décla­ré : “Ils ont réor­ga­ni­sé et chan­gé la façon dont la boxe est pra­ti­quée et je recherche cette car­rière d’acteur après, vous n’a­vez pas besoin de vous prendre des coups.”

C’é­tait un clin d’œil à la bande-annonce éla­bo­rée de type Lock Stock et Two Smo­king Bar­rels pour pro­mou­voir la série tour­née en Bul­ga­rie il y a plu­sieurs semaines.

“Je res­pecte Zhang, c’est un bon com­bat­tant, mais c’est mon heure”, a ajou­té Wilder.

“Je me recons­truis et le soir du com­bat, nous ver­rons si je l’ai tou­jours [la déter­mi­na­tion] ou non. Je consi­dère cela comme mon der­nier combat… ”

Wil­der a révé­lé qu’il avait per­du son amour, sa pas­sion et sa faim pour le sport, mais a ajou­té : “Me voi­ci, je ne joue pas cette fois. J’ai l’impression que je n’ai rien à perdre cette fois, seule­ment à gagner.”

“Je parle de busi­ness, je peux sen­tir le désir et la sen­sa­tion dans mon cœur reve­nir. Vous ver­rez de quoi je parle.”

Zhang, 26–2‑1 (21 KO), 40 ans et qui vient éga­le­ment de perdre contre Par­ker, n’a­vait pas autant à dire, mais il a clai­re­ment du res­pect pour l’A­mé­ri­cain autoritaire.

“Deon­tay Wil­der est le pun­cheur le plus puis­sant de la boxe. Je dois être pru­dent, mais lorsque l’occasion se pré­sen­te­ra, je ne me retien­drai pas”, a‑t-il déclaré.