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Boxe

“J’avais l’impression que je n’étais pas censé être là” : Tank réagit à son incarcération

Journaliste sportif depuis 2012. Axé essentiellement sur l'actualité des sports de combat. je m'efforce de relayer des informations fiables et vérifiées en gardant un maximum d'objectivité.

photo de Gervonta Davis

“Je ne suis pas mon­té sur le ring depuis envi­ron 14 mois”, a décla­ré Ger­von­ta Davis avant sa défense du titre WBA des poids légers de same­di contre Frank Mar­tin. “Étant hors du ring depuis si long­temps, je ne sais pas ce que je res­sen­ti­rai en mon­tant à nou­veau sur le ring.”

“Vous savez à quel point vous êtes bon, mais que peut-il appor­ter à la table ? Il pour­rait appor­ter quelque chose de fou à la table, ou vous pour­riez être mauvais.”

“Je ne laisse pas vrai­ment beau­coup de choses me déran­ger. Je sais que je peux m’adapter à la situa­tion dans laquelle je me trouve. J’ai déjà dû sur­mon­ter beau­coup de choses.”

Davis a boxé pour la der­nière fois à Las Vegas à la T‑Mobile Are­na, arrê­tant Ryan Gar­cia d’un coup au corps. Mais ses pro­grès ont été inter­rom­pus par 44 jours dans un éta­blis­se­ment cor­rec­tion­nel pour vio­la­tion des condi­tions d’as­si­gna­tion à rési­dence après un délit de fuite.

“J’a­vais l’im­pres­sion que je n’é­tais pas cen­sé être là-dedans”, a décla­ré Davis à l’é­mis­sion pré­pa­ra­toire de la PBC, Gloves Off. “C’é­tait une expé­rience d’ap­pren­tis­sage. Cela m’a mon­tré que ce n’était pas là que je vou­lais être. J’ai des enfants, je dois m’en occu­per, de ma famille, de mes amis et de tout ce dont je dois m’occuper.”

À 29–0 (27 KO), Tank se consi­dère comme le visage de la boxe, mais com­prend qu’il y a encore du tra­vail à faire. Il a admis qu’il était ner­veux avant le com­bat contre Gar­cia, mais a décla­ré que Gar­cia s’é­tait trop pré­ci­pi­té et qu’il était trop impa­tient. Il a décla­ré que son immense émo­tion après la vic­toire était un soulagement.

Davis veut prou­ver qu’il est le meilleur à 61kg et pense que same­di, contre Mar­tin, sera “cli­nique”, mais il accorde une grande impor­tance à Mar­tin, affir­mant que le chal­len­ger de Détroit, un autre gau­cher, est rapide, fort, affa­mé et dans la fleur de l’âge.

“Il n’est pas comme un canard qui marche”, a décla­ré Davis. “Il vient pour gagner. Il sera cham­pion un jour, mais pas le 15 juin.”

Davis a déjà accom­pli beau­coup de choses, mais affirme que sa moti­va­tion n’est pas de sub­ve­nir seul à ses besoins.

“Je me bats pour mon ave­nir, celui de mes enfants, celui de mon peuple qui est der­rière moi”, a‑t-il décla­ré. “C’est moi, mais ce n’est pas seule­ment moi.”

“Je suis déjà une légende d’où je viens pour ce que j’ai fait. J’ai vécu des trucs fous, dor­mir par terre, des mai­sons de crack, tout ça. J’ai vécu tout ça. Je n’ai rien à prou­ver pour per­sonne d’autre. C’est pour­quoi je ne ferai jamais trop de bat­tage média­tique à pro­pos de la vic­toire après avoir gagné, parce qu’il faut tou­jours faire quelque chose encore et encore jusqu’à ce que vous ayez ter­mi­né. Et il y aura tou­jours quelqu’un qui sera le prochain.”

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