Le same­di 18 novembre pour­rait être un jour his­to­rique pour le natif de Mon­they, en Suisse, Qen­drim Baj­ra­mi qui aura l’oc­ca­sion de signer sa plus grande vic­toire de sa car­rière devant les siens.

Agé de 31 ans, Baj­ra­mi affron­te­ra l’an­cien chal­len­ger à la cein­ture du GLORY Yoann Kon­go­lo pour une cein­ture mon­diale IPCC lors du main event du Mémo­rial Jorge Mar­tins 17 qui est orga­ni­sé à Mar­ti­gny par son entrai­neur, Fer­nan­do Martins.

Sur le papier, Qen­drim n’est pas à son avan­tage, mais l’an­cien cham­pion de la Stri­kers League n’est pas plus impres­sion­né que ça. Voi­ci notre der­nière inter­view de lui.

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Com­ment te sens-tu, com­ment se passe ta pré­pa­ra­tion ? As tu tra­vaillé quelques chose de spé­cial pour ce combat ?

Je me sens bien , la pré­pa­ra­tion se passe comme d’habitude avant un com­bat, j’applique ce que mon coach Fer­nan­do me dit de faire.

Qu’est ce qui t’a moti­vé à accep­ter ce com­bat face à Yoann Kon­go­lo qui part favo­ri si on prend en compte sa grande carrière ?

Ce qui me motive c’est le titre mon­dial IPCC. Après vu le titre que c’est, j’étais déjà prêt psy­cho­lo­gi­que­ment à affron­ter quelqu’un avec une grande car­rière et une grosse expérience.

Vaincre un com­bat­tant recon­nu mon­dia­le­ment comme Kon­go­lo ne te motives pas plus que ça ?

Oui bien sûr que ça serait très béné­fique pour moi vu son pal­ma­rès. Quand je parle d’élite, il en fait par­tie. Main­te­nant, le com­battre vu son pal­ma­rès est un gros risque que je prends mais c’est le prix à payer pour la suite de ma car­rière et il est aus­si consi­dé­ré comme le Numé­ro 1 en Suisse et comme je le dis sou­vent, pour être le meilleur il faut battre les meilleurs .

Penses tu que le fait qu’il n’est pas boxé pen­dant 4 ans soit à ton avantage.

Sur ce point là je pense que nous somme assez proche car j’ai peut-être com­bat­tu en février 2023 mais avant ça j’ai eu aus­si une grande pause à cause de bles­sures et rai­sons personnelles.

Quels sont ses points forts selon toi ?

Alors son point fort pour ce com­bat est qu’il sera aus­si à domi­cile vu qu’il habite à 40min de l’évènement, et comme il est très sui­vi il aura tout autant que moi son public.

Penses-tu que ce défi va être le plus dif­fi­cile de ta carrière ?

Oui ça va être un très gros défi, le reste on ver­ra ça le 18 novembre.

Qu’at­tends-tu de se com­bat, est-ce pour te prou­ver que tu peux boxer les meilleurs au monde ?

J’espère oui ! Je fight pour ça, pour inté­grer les plus grandes orga­ni­sa­tions, mais mal­heu­reu­se­ment mon par­cours d’athlète s’est résu­mé par beau­coup de bles­sures graves, par manque de chance et d’opportunités.