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Interviews

Baki Chamsoudinov : “Ma stratégie, c’est d’être sûr que je suis plus compétent que mon adversaire comme ça, le jour du combat, il n’y a pas de surprise.”

Lors de son pas­sage sur le pla­teau de Quo­ti­dien, Bay­san­gur Cham­sou­di­nov (8–0), éga­le­ment connu sous le nom de Baki, a par­ta­gé son res­sen­ti sur sa vic­toire face à Cédric Doum­bé (5–1). Ce com­bat, qui s’est dérou­lé à l’Ac­cor Are­na de Ber­cy, a été mar­qué par un arrêt contro­ver­sé de l’ar­bitre au troi­sième round.

Le com­bat était très ser­ré jus­qu’à ce que l’ar­bitre arrête le match. Cette déci­sion a sur­pris non seule­ment les com­bat­tants mais aus­si les spec­ta­teurs pré­sents dans la salle.

Inter­ro­gé sur ses pen­sées à ce moment-là, Baki a décla­ré : “Au moment où il arrête le com­bat, je ne croyais même pas qu’il avait quelque chose. Moi je ne la vois pas à ce moment car je suis concen­tré sur le com­bat. D’ailleurs, c’est tout petit ce qu’il avait.”

Mal­gré cette inter­rup­tion, Baki a sou­li­gné qu’il ne voyait pas la dou­leur de son adver­saire comme un motif légi­time pour arrê­ter le com­bat. “Moi, per­son­nel­le­ment, si j’a­vais un truc comme ça au pied, ni l’ar­bitre, ni moi-même, ni le public, ni per­sonne n’au­rait su que j’a­vais ce truc au pied”, a‑t-il ajouté.

L’in­ter­view a éga­le­ment révé­lé une dis­cus­sion post-com­bat entre les deux com­bat­tants, mon­trant un res­pect mutuel et une com­pré­hen­sion pro­fes­sion­nelle de la situa­tion. “On s’en­tend bien. On ne se par­lait pas avant. Un com­bat, ça rap­proche. On a l’im­pres­sion que ça éloigne mais ça rap­proche un com­bat en vrai. On a pu par­ler de choses beau­coup plus com­plexes, de la car­rière pleine, plein de choses. Ça va res­ter pri­vé, mais on a, on a bien dis­cu­té.”, a pré­ci­sé Baki.

Le jeune com­bat­tant de seule­ment 22 ans a aus­si été inter­ro­gé sur la pres­sion média­tique et sur tout ce que son adver­saire à dit sur lui « Je le pre­nez assez bien parce que chaque per­sonne a sa stra­té­gie pour désta­bi­li­ser son adver­saire. Moi, ça me fait rire. Moi, ma stra­té­gie, c’est d’être sûr que je suis plus com­pé­tent que mon adver­saire comme ça, le jour du com­bat, il n’y a pas de surprise”. 

Baki ajoute : “il y a tou­jours une petite pres­sion. Mais moi, cette pres­sion, je la prends bien. Il n’y a pas eu un moment dans ma vie qui m’a fait évo­luer sans qu’il y ait eu une pres­sion avant. Donc, quand la pres­sion et le stress est pré­sent, pour moi, c’est bon signe. Je sais que je suis sur le point de faire quelque chose de grand et je le prends bien et ça me calme. Ça me per­met d’ar­ri­ver à l’aise et d’ac­com­plir mon destin.”

Ques­tion­né sur une poten­tiel revanche, il répond : “Peut-être, ou peut-être pas. On ver­ra, il faut voir si l’or­ga­ni­sa­tion dans laquelle on a com­bat­tu est capable de suivre. Parce que moi, j’ai pris ce que j’a­vais à prendre sur la par­tie hype et média­ti­sa­tion de ce com­bat. J’ai bat­tu la per­sonne qui est la plus sui­vie dans le domaine du com­bat en France. Je n’ai pas d’in­té­rêt en vrai de faire cette revanche mise à part l’argent.”

En outre, l’o­ri­gine du pré­nom de Baki, Bay­san­gur, a été évo­quée, sou­li­gnant son lien avec l’hé­ri­tage tchét­chène de résis­tance contre l’in­va­sion russe. “C’est un grand guer­rier. Chez nous, c’est un des plus connus et c’est pour ça que mon père et ma mère m’ont don­né ce pré­nom pour le repré­sen­ter”, a‑t-il expliqué.

Mal­gré les contro­verses entou­rant son der­nier com­bat, Baki reste déter­mi­né à pour­suivre son rêve de deve­nir le meilleur com­bat­tant de la pla­nète. « La pro­chaine étape, c’est de conti­nuer mon rêve, tout sim­ple­ment. J’ai comme rêve de deve­nir le meilleur com­bat­tant de la pla­nète. Donc je vais conti­nuer mon che­min. Là, j’ai pu faire l’u­na­ni­mi­té en France jeu­di dernier. »

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