Tout comme Deme­trious John­son s’y atten­dait, Rod­tang Jit­muan­gnon a fait mal quand il com­bat­tait en Muay. Et tout comme John­son a dit qu’il devait faire, il a survécu.

Une fois le pre­mier round pas­sé ce n’é­tait qu’une for­ma­li­té pour Johnson.

Pré­vus pour s’af­fron­ter dans un com­bat “Hybride” , John­son a endu­ré un rythme effré­né de Rod­tang lors du pre­mier round pré­vu entiè­re­ment muay thaï avant d’ob­te­nir une vic­toire par sou­mis­sion lors du deuxième tour qui était pré­vu en MMA.

Rod­tang a débu­té sur les cha­peaux de roues avec un mul­ti­tude de coups de poing, de pied et de coudes. John­son avait l’air un peu mal à l’aise au début lorsque l’ar­bitre a dû lui rap­pe­ler les règles, mais il était clair qu’il était prêt jouer le jeu avec le cham­pion en titre des poids mouches muay thaï. C’est ce que John­son a fait, tou­chant Rod­tang à quelques reprises, mais c’é­tait une ques­tion de sur­vie pour arri­ver à la cloche après trois minutes.

La dyna­mique a com­plè­te­ment chan­gé au second round, avec Rod­tang main­te­nant en défen­sive, se méfiant des take­downs qui pou­vaient arri­ver à tout moments. John­son a pris son temps pour choi­sir le bon moment pour atta­quer et une fois le moment oppor­tun, il est immé­dia­te­ment pas­sé dans le dos de Rod­tang, le met­tant dans une très mau­vaise posi­tion. À ce moment-là, John­son a été inar­rê­table dans ses efforts pour ver­rouiller un étran­gle­ment à l’ar­rière, ce qu’il a fait. Rod­tang n’a pas tapé mais s’est plu­tôt endor­mi à 2:13.

“J’al­lais l’é­touf­fer”, a décla­ré John­son. “J’al­lais pres­ser, pres­ser, pres­ser, et s’il tapo­tait ou s’en­dor­mait, tant mieux. Sinon, nous allions y reve­nir au tour 3. ”

Ce n’é­tait pas néces­saire, cepen­dant, et John­son, 35 ans, a bat­tu Rod­tang, 24 ans, dans ce qui était le défi le plus unique de sa car­rière décorée.

“(Mon équipe) m’a pré­pa­ré à cette folie. … Je savais que ça allait être l’en­fer (au pre­mier tour) », a décla­ré John­son. “Per­sonne ne se sou­vient de votre nom si vous ne pre­nez pas de risques. Je savais qu’il était le com­bat­tant le plus dur de la division.”

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