À peine quatre ans après le début de sa car­rière de MMA, Benoit Saint-Denis est déjà l’un des meilleurs espoirs de la divi­sion des poids légers, riche en talents, de l’UFC.

Le Fran­çais de 27 ans, qui a récem­ment mon­té son pal­ma­rès à l’UFC à 5–0 grâce à une vic­toire impres­sion­nante en seule­ment 91 secondes contre Matt Fre­vo­la à l’UFC 295.

Saint-Denis est désor­mais déter­mi­né à tirer le meilleur par­ti de son oppor­tu­ni­té. Il est offi­ciel­le­ment l’un des 15 meilleurs poids légers de l’UFC, et il est impa­tient de se tes­ter contre le plus grand nombre pos­sible de la divi­sion des ‑70kg. Il a fait pres­sion sur The MMA Hour pour avoir l’opportunité d’affronter Jus­tin Gae­thje dans ce qu’il pro­met être un “bain de sang”, mais il est éga­le­ment prêt à prendre toutes les oppor­tu­ni­té qui s’of­fri­ront à lui.

Mais son objec­tif, prin­ci­pal, en plus d’être cham­pion de l’UFC évi­dem­ment, et d’être per­for­mant et intou­chable dans tous les domaines qu’im­plique un com­bat de MMA.

“Ce qui est très inté­res­sant dans ce sport, c’est qu’il y a beau­coup d’ins­tinct”, a décla­ré Saint-Denis. “Il ne s’agit pas seule­ment de savoir à quel point vous le vou­lez, mais aus­si de savoir si vous avez l’intelligence et la capa­ci­té d’apprendre de nou­velles choses ? Et être curieux de tout ça ? Par exemple, je ne peux pas com­prendre un com­bat­tant de MMA qui ne veut pas être le meilleur en tout. C’est pour cela que je m’entraîne. Quand je veux être aux meilleures heures de ma car­rière, je veux être le meilleur atta­quant, le meilleur lut­teur et le meilleur com­bat­tant au sol de ma divi­sion, pour que per­sonne ne puisse me tes­ter nulle part.”

“Je ne com­prends pas les gars qui se contentent d’être les meilleurs atta­quants ou les meilleurs [grap­plers]. Mec, tu n’es pas le meilleur com­bat­tant. Si vous n’êtes pas au moins l’un des meilleurs dans tous les domaines, vous vous lais­sez de nom­breuses oppor­tu­ni­tés pour vous faire battre. Et je suis vrai­ment pas­sion­né par le fait d’être meilleur chaque jour dans cha­cune des dis­ci­plines, et quand on les ras­semble éga­le­ment, tout est un peu dif­fé­rent, et c’est ce qui rend les arts mar­tiaux mixtes spé­ciaux. Il faut uti­li­ser non seule­ment son corps, mais aus­si son esprit, et c’est la men­ta­li­té des ser­vices spé­ciaux, j’ai pu très bien l’u­ti­li­ser en fai­sant des ajus­te­ments dans ma pré­pa­ra­tion, dans la façon dont j’u­ti­lise mes 24 heures.”