Dans une inter­view publiée sur le site wealthsimple.com le 9 juin der­nier, l’an­cienne star de l’UFC Georges St Pierre est reve­nue sur ses salaires, prin­ci­pa­le­ment ceux qu’il gagnait avec l’UFC.

Le titre des cet inter­view est clair et pour­rait s’ap­pli­quer au monde du biz­ness en géné­ral : “L’UFC ne vous paie­ra pas équi­ta­ble­ment à moins que vous ne les obligiez.”

Des débuts difficiles :

« J’avais 19 ans quand j’ai fait mon pre­mier com­bat pro­fes­sion­nel à Mont­réal avec une orga­ni­sa­tion appe­lée TKO MMA. J’ai gagné 1 300$. Et puis après quelques com­bats, j’ai été recru­té par l’UFC, qui était l’organisation la plus pres­ti­gieuse au monde. C’était comme faire la NBA. Mais les salaires étaient tou­jours hor­rible. Pour mon pre­mier com­bat à l’UFC, j’ai rem­por­té 3 000$ pour com­battre et 3 000$ en plus si je gagnais. » a décla­ré Georges St-Pierre.

« Pour mon pre­mier com­bat de cham­pion­nat, j’ai été payé 9 000$ pour com­battre et 9 000$ en bonus de vic­toire, mais j’ai per­du contre Matt Hughes. Donc, je n’ai gagné que 9 000$ pour mon pre­mier com­bat pour le titre mon­dial. J’étais très sous-payé. »

Le coup de Bluff qui a tout changé :

Après avoir rem­por­té la cein­ture de cham­pion des wel­ter­weights en 2008, GSP a déci­dé de mettre la pres­sion à l’UFC en leur annon­çant qu’il ne com­bat­trait plus pour eux. L’UFC, ne vou­lant pas lais­ser par­tir la poule aux œufs d’or, a alors été for­cée de mettre la main à la poche.

« Après avoir rem­por­té le titre en 2008, j’ai pris un gros pari sur moi-même et j’ai dit à l’UFC que je n’allais pas signer de nou­veau avec eux. Et puis, la veille de mon com­bat avec Jon Fitch, l’UFC est reve­nu avec un gros contrat fou parce qu’ils ne vou­laient pas que je devienne agent libre. Vous avez lu que je gagnais 400 000$ par com­bat ? Non, j’ai fait beau­coup plus que ça. Beau­coup plus que ça. Des mil­lions. Quand j’étais au som­met de ma car­rière, je gagnais des mil­lions de dol­lars. Parce que non seule­ment vous obte­nez de l’argent pour com­battre et le bonus de vic­toire, mais vous avez éga­le­ment un pour­cen­tage sur les ventes de pay-per-view et de la billet­te­rie ; le ppv et la billet­te­rie, c’est là où est l’argent. »

Le plus gros salaire de Georges St-Pierre :

« Pour le com­bat avec Michael Bis­ping, avec les pay-per-views, le spon­so­ring et tout ça, j’ai gagné envi­ron 10 mil­lions de dol­lars. Puis en 2019, j’ai pris ma retraite. Je suis très chan­ceux et très pri­vi­lé­gié d’avoir ter­mi­né ma car­rière au sommet. »

« La réa­li­té est que la plu­part des com­bat­tants finissent bles­sés et cas­sés. Ils y res­tent trop long­temps. Ils subissent des lésions céré­brales. Ils font faillite. Je suis en très bonne san­té et je suis riche. C’est très rare de trou­ver quel­qu’un qui rac­croche ses gants et finit sa car­rière comme ça. »