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UFC

Jon Jones reste focalisé sur Stipe Miocic, Tom Aspinall pourra venir après.

Photo de Jon Jones et Stipe Miocic

Jon Jones ne veut fina­le­ment pas s’écarter de son plan de com­battre Stipe Mio­cic pour son pro­chain com­bat, peu importe le nombre de fois où les gens essaient de lui dire qu’il devrait plu­tôt chas­ser le cham­pion par inté­rim des poids lourds de l’UFC, Tom Aspi­nall.

Dans une série de mes­sages publiés sur Twit­ter, Jones s’est moqué des sug­ges­tions selon les­quelles il devrait aban­don­ner le com­bat contre Mio­cic, ini­tia­le­ment pré­vu pour l’UFC 295 en novembre der­nier, jus­qu’à ce que Jones se déchire un muscle pec­to­ral le for­çant à être forfait. 

Avec Jones mis à l’é­cart, l’UFC a choi­si de réser­ver Aspi­nall dans un com­bat pour le titre inté­ri­maire contre Ser­gei Pav­lo­vich pour aider à sau­ver le pay-per-view, qui a pris un coup com­pré­hen­sible avec la tête d’af­fiche ori­gi­nale s’effondrant.

Depuis qu’Aspinall s’est impo­sé rapi­de­ment sur Pav­lo­vich, il appelle à un com­bat contre Jones, mais le cham­pion en titre des poids lourds de l’UFC reste caté­go­rique sur le fait qu’il se concen­tre­ra uni­que­ment sur Mio­cic à son retour de blessure.

“Je suis au milieu d’une déci­sion assez claire”, a écrit Jones. “s’en tenir aux plans exacts et ori­gi­naux et com­battre l’homme avec toutes les dis­tinc­tions ou igno­rer com­plè­te­ment toute la for­ma­tion Stipe que j’ai sui­vie et com­battre un autre train à la mode poten­tiel qui pour­rait même ne pas être là dans trois ans.

“Je ne change mes plans pour per­sonne. Stipe est là-bas en tant que meilleur poids lourd qui ait jamais tra­vaillé comme un fou. Je vais don­ner à cet homme ce qu’il veut et je vais récla­mer une autre tête. Ce qui vient ensuite vient ensuite.”

Dans un monde par­fait, Jones n’aurait pas subi de bles­sure et il aurait affron­té Mio­cic en 2023, ce qui aurait alors ali­gné d’autres pré­ten­dants comme Aspi­nall pour une chance à la ceinture.

Avec Jones mis à l’é­cart, l’UFC a choi­si d’in­tro­duire le titre inté­ri­maire, ce qui a brouillé les cartes lors­qu’il s’a­git de déci­der du pro­chain chal­len­ger au titre. Pour sa part, Jones com­prend pour­quoi l’UFC s’est bat­tu pour le titre inté­ri­maire, mais il n’est pas d’accord avec la déci­sion en rai­son de l’ombre por­tée sur son match déjà atten­du contre Miocic.

“L’UFC est une entre­prise brillante, elle a fait ce qu’elle devait faire pour sau­ver l’é­vé­ne­ment”, a écrit Jones. “Mais je suis d’accord avec vous, cela a défi­ni­ti­ve­ment dérou­té un groupe de fans bri­tan­niques, leur a don­né le droit de pen­ser que leur gar­çon est vrai­ment le cham­pion. Cela me rap­pelle l’époque où [Daniel Cor­mier] était le “cham­pion” pen­dant mon absence.”

Jones n’est éga­le­ment pas d’accord avec l’idée selon laquelle il retarde la divi­sion des poids lourds parce qu’il attend de com­battre Mio­cic plus tard cette année.

Bien qu’il soit déter­mi­né à en faire son pro­chain com­bat, Jones pense qu’Aspinall pour­rait et devrait tou­jours se battre en son absence, ce qui n’est pas encore arri­vé. Aspi­nall n’a pas com­bat­tu depuis novembre der­nier lors­qu’il a rem­por­té le titre inté­ri­maire en 69 secondes.

“Je pense que c’est for­mi­dable de voir l’UFC mon­trer un tel niveau de res­pect envers ses ath­lètes cham­pions”, a décla­ré Jones. “J’ai consa­cré toute ma vie d’a­dulte au sport, je pense que j’ai le droit de me bles­ser une fois. Cette bles­sure était cen­sée mettre jusqu’à un an à gué­rir, mais je suis déjà de retour en pré-camp, je suis déter­mi­né à progresser.”

“Et d’ailleurs, il n’y a actuel­le­ment pas beau­coup de gens dans la divi­sion des poids lourds qui sont capables de créer des super com­bats. Si Alex [Per­ei­ra] ne monte pas dans un ave­nir proche, vous ne man­que­rez pas grand-chose. La cein­ture sera sim­ple­ment bal­lot­tée comme d’habitude.”

Bien qu’As­pi­nall ait décla­ré qu’il était plus que dis­po­sé à res­ter actif en l’ab­sence de Jones avec tous les signes indi­quant son retour à l’UFC 304, qui aura lieu à Man­ches­ter, en Angle­terre, en juillet, il n’est tou­jours pas réservé.

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