Jon Jones : Son retour tardif n’a “rien à voir avec l’argent ou l’UFC”

Jon Jones insiste sur le fait que ses débuts retar­dés chez les poids lourds ne sont pas dus à des pro­blèmes de négo­cia­tion avec l’UFC.

Jones (26–1) revien­dra enfin après une absence de trois ans lors­qu’il affron­te­ra Ciryl Gane (11–1) pour le titre vacant des poids lourds lors de la tête d’af­fiche de l’UFC 285 de same­di à T‑Mobile Are­na à Las Vegas.

Il y a deux ans, Jones a deman­dé sa libé­ra­tion par l’UFC, expri­mant sa frus­tra­tion face à son salaire. Il a ensuite embau­ché l’an­cien PDG de Gol­den Boy, Richard Schae­fer, comme conseiller, qui a récem­ment décla­ré que Jones avait conclu un accord qui fai­sait de lui le deuxième com­bat­tant le mieux payé der­rière Conor McGre­gor. Mal­gré tout cela, Jones a décla­ré que ses débuts chez les poids lourds tar­difs n’é­taient pas liés à l’argent.

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“La pro­lon­ga­tion de mes débuts chez les poids lourds n’a rien à voir avec l’argent ou suite à de désac­cords avec l’UFC ou quoi que ce soit du genre”, a décla­ré Jones à ESPN. “Je vou­lais juste être à mon meilleur quand je revien­drais, et je me suis prêt à par­tir il y a envi­ron un an. Nous devions trou­ver des adver­saires, et il y avait juste beau­coup choses qui évo­luaient à l’UFC, mais main­te­nant nous sommes là. Nous avons Ciryl Gane, et j’ai l’im­pres­sion que toutes les étoiles sont juste ali­gnées pour moi en ce moment.”

Jones a décla­ré qu’a­près avoir vu l’an­cien cham­pion Fran­cis Ngan­nou défendre son titre des poids lourds contre Gane à l’UFC 270, il pen­sait que deve­nir double cham­pion était très réalisable.

“J’ai com­men­cé à y pen­ser le jour où j’ai déci­dé que j’al­lais deve­nir poids lourd”, a décla­ré Jones. “Mon objec­tif depuis trois ans main­te­nant est de deve­nir le cham­pion du monde des poids lourds. C’est pour ça que je prie, c’est ce sur quoi je dors, c’est ce dont je rêve. C’est qui je suis, et je vais le faire.”

Il a pour­sui­vi : “Je le sens dans tout mon être que je suis le meilleur com­bat­tant de la pla­nète, et main­te­nant mon tra­vail consiste sim­ple­ment à le prouver.”