Khalil Rountree est suspendu pour un test positif aux drogues, son combat à l’UFC 307 est maintenu

L’é­vé­ne­ment prin­ci­pal de l’UFC 307 peut se dérou­ler sans accroc après la sus­pen­sion de Kha­lil Roun­tree jeudi.

Une sanc­tion offi­cielle a été infli­gée par la Com­mis­sion ath­lé­tique du Neva­da lors de sa réunion men­suelle, mais la durée expi­re­ra avant le com­bat du 5 octobre de Roun­tree qui doit affron­ter le cham­pion des poids lourd-legers Alex Per­ei­ra à Salt Lake City.

Roun­tree, 34 ans, a été sus­pen­du un peu plus de 4 mois et condam­né à une amende de 157,04 $ pour frais de pour­suite dans le cadre d’un accord de règle­ment approu­vé par les membres de la com­mis­sion. La com­mis­sion a féli­ci­té Roun­tree, qui était pré­sent à l’au­dience, pour avoir signa­lé lui-même le pro­blème et pour avoir coopé­ré tout au long du processus.

“Je suis content qu’il se soit pré­sen­té, et le fait qu’il se soit signa­lé lui-même a évi­dem­ment eu une grande influence sur la déci­sion de la com­mis­sion ici”, a décla­ré le pré­sident de la NAC, Dal­las Haun. “Je l’ap­plau­dis pour son auto-déclaration”.

Roun­tree a accep­té de s’exprimer et a remer­cié la com­mis­sion pour son enquête sur cette affaire.

« Je tiens sim­ple­ment à vous remer­cier d’avoir exa­mi­né les détails de cette affaire », a décla­ré Roun­tree. « Cela a défi­ni­ti­ve­ment fait une énorme dif­fé­rence dans tout ce qui se passe en ce moment dans ma vie. Je vous suis vrai­ment recon­nais­sant d’avoir pris le temps sup­plé­men­taire d’examiner les détails. »

L’UFC avait sus­pen­du Roun­tree en interne pen­dant deux mois par le biais de son pro­gramme anti­do­page, Com­bat Sports Anti-Doping, pour un échec au test de dépis­tage de drogue du 4 mai. Roun­tree a sou­mis un échan­tillon d’urine qui s’est révé­lé posi­tif au sté­roïde ana­bo­li­sant DHEA.

Selon le CSAD, Roun­tree a lui-même décla­ré avoir ingé­ré acci­den­tel­le­ment un com­plé­ment ali­men­taire conte­nant de la DHEA. Un échan­tillon du 4 mai tes­té par le Sports Medi­cine Research and Tes­ting Labo­ra­to­ry (SMRTL) était conforme à la décla­ra­tion de Rountree.

Roun­tree a été le pre­mier à annon­cer publi­que­ment le pro­blème, ce qui a entraî­né son exclu­sion du co-main event de l’UFC 303 le 29 juin contre Jama­hal Hill.

Grâce à la docu­men­ta­tion four­nie par Roun­tree, le CSAD a confir­mé qu’une socié­té de sup­plé­ments avait envoyé au com­bat­tant des pro­duits de « mélange thé­ra­peu­tique » « sans auto­ri­sa­tion préa­lable ». Le CSAD a écrit que le pro­prié­taire de la socié­té de sup­plé­ments a qua­li­fié l’er­reur « d’ou­bli mas­sif de notre part ».

« Le CSAD a déter­mi­né que les actions de Roun­tree après avoir déter­mi­né l’er­reur, et les preuves de cette affaire, cor­res­pon­daient à ces cri­tères, et le CSAD réduit donc la sanc­tion contre Roun­tree à 2 mois », a décla­ré CSAD dans un communiqué.

Les doses ingé­rées par Roun­tree ne sem­blaient pas avoir d’a­van­tages signi­fi­ca­tifs en termes de per­for­mances, a décla­ré le CSAD après consul­ta­tion avec SMRTL.