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Giom Peltier, manager de Benoit St-Denis, revient sur le combat à l’UFC 267

Journaliste sportif depuis 2012. Axé essentiellement sur l'actualité des sports de combat. je m'efforce de relayer des informations fiables et vérifiées en gardant un maximum d'objectivité.

Giom Peltier

Le mana­ger de Benoit Saint-Denis, Giom Pel­tier, n’est pas satis­fait de l’ar­bi­trage de Vya­che­slav Kise­lev à l’UFC 267, mais pas for­ce­ment pour les mêmes rai­sons que la plu­part des autres per­sonnes ont évo­qué, à savoir ne pas avoir arrê­té le combat.

Saint-Denis (8–1 MMA, 0–1 UFC) s’est incli­né sur une déci­sion una­nime face à Eli­zeu Zales­ki dos San­tos same­di der­nier et a subi une quan­ti­té incroyable de dégâts.

Le Fran­çais a été secoué par la puis­sante main droite dos San­tos au deuxième tour et a reçu une série de coups de poing sans répondre. Alors que Saint-Denis a mon­tré beau­coup de cœur en res­tant debout, les com­men­ta­teurs Daniel Cor­mier et Paul Fel­der per­daient la tête voyant que Kise­lev n’ar­rê­tait pas le combat.

Mais le pro­blème ne s’est pas arrê­tée là. Moins d’une minute après le troi­sième tour, Saint-Denis a été piqué dans l’œil et Kise­lev ne lui a don­né que 45 secondes pour récu­pé­rer, bien que Saint-Denis ait affir­mé qu’il ne pou­vait plus voir.

Et c’est ce contre quoi son mana­ger, Guillaume Pel­tier, était plus éner­vé qu’autre chose.

“Pour dire la véri­té, arrê­ter ou non le com­bat (au deuxième round) n’est pas vrai­ment ce qui me donne un goût amer”, a décla­ré Pel­tier à MMA Jun­kie. « Là où je suis en colère, c’est le doigt dans l’œil. Nous connais­sons les règles. On sait que si le com­bat­tant ne voit plus, le méde­cin doit inter­ve­nir. Benoit a dit à plu­sieurs reprises qu’il ne voyait plus. On l’a aus­si crié dans la zone et pour­tant l’ar­bitre l’a fait repar­tir au com­bat alors que Benoit lui dit qu’il ne voit pas. Ceci est inac­cep­table et a joué un rôle impor­tant au troi­sième tour. Quoi qu’il en soit, nous sommes fiers de Benoit. Nous connais­sons notre axe de travail.”

Pel­tier a admis que le coin de Saint-Denis aurait pu arrê­ter le com­bat à la fin du second round, mais connais­sant son com­bat­tant, il savait qu’il pou­vait conti­nuer à se battre jus­qu’à la fin.

“C’est un sujet com­pli­qué car d’un côté, je vou­drais dire que (Kise­lev) aurait dû arrê­ter le com­bat au deuxième tour”, a décla­ré Pel­tier. “Mais d’un autre côté, le com­bat prouve le contraire. Si le com­bat avait été ter­mi­né par TKO au Round 3, nous aus­si aurions pu arrê­ter le com­bat avant. Mais nous connais­sons Benoit et nous connais­sons sa capa­ci­té à tra­ver­ser l’en­fer et à reve­nir, et c’est ce qu’il a fait, il est reve­nu au troi­sième round.

Kise­lev, qui devait arbi­trer le match d’ou­ver­ture de la carte prin­ci­pale entre Mago­med Anka­laev et Vol­kan Oez­de­mir, a été démis de ses fonc­tions après ce qui s’est pas­sé dans le com­bat dos San­tos contre Saint-Denis.

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