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Giom Peltier, manager de Benoit St-Denis, revient sur le combat à l’UFC 267

Giom Peltier

Le mana­ger de Benoit Saint-Denis, Giom Pel­tier, n’est pas satis­fait de l’ar­bi­trage de Vya­che­slav Kise­lev à l’UFC 267, mais pas for­ce­ment pour les mêmes rai­sons que la plu­part des autres per­sonnes ont évo­qué, à savoir ne pas avoir arrê­té le combat.

Saint-Denis (8–1 MMA, 0–1 UFC) s’est incli­né sur une déci­sion una­nime face à Eli­zeu Zales­ki dos San­tos same­di der­nier et a subi une quan­ti­té incroyable de dégâts.

Le Fran­çais a été secoué par la puis­sante main droite dos San­tos au deuxième tour et a reçu une série de coups de poing sans répondre. Alors que Saint-Denis a mon­tré beau­coup de cœur en res­tant debout, les com­men­ta­teurs Daniel Cor­mier et Paul Fel­der per­daient la tête voyant que Kise­lev n’ar­rê­tait pas le combat.

Mais le pro­blème ne s’est pas arrê­tée là. Moins d’une minute après le troi­sième tour, Saint-Denis a été piqué dans l’œil et Kise­lev ne lui a don­né que 45 secondes pour récu­pé­rer, bien que Saint-Denis ait affir­mé qu’il ne pou­vait plus voir.

Et c’est ce contre quoi son mana­ger, Guillaume Pel­tier, était plus éner­vé qu’autre chose.

“Pour dire la véri­té, arrê­ter ou non le com­bat (au deuxième round) n’est pas vrai­ment ce qui me donne un goût amer”, a décla­ré Pel­tier à MMA Jun­kie. « Là où je suis en colère, c’est le doigt dans l’œil. Nous connais­sons les règles. On sait que si le com­bat­tant ne voit plus, le méde­cin doit inter­ve­nir. Benoit a dit à plu­sieurs reprises qu’il ne voyait plus. On l’a aus­si crié dans la zone et pour­tant l’ar­bitre l’a fait repar­tir au com­bat alors que Benoit lui dit qu’il ne voit pas. Ceci est inac­cep­table et a joué un rôle impor­tant au troi­sième tour. Quoi qu’il en soit, nous sommes fiers de Benoit. Nous connais­sons notre axe de travail.”

Pel­tier a admis que le coin de Saint-Denis aurait pu arrê­ter le com­bat à la fin du second round, mais connais­sant son com­bat­tant, il savait qu’il pou­vait conti­nuer à se battre jus­qu’à la fin.

“C’est un sujet com­pli­qué car d’un côté, je vou­drais dire que (Kise­lev) aurait dû arrê­ter le com­bat au deuxième tour”, a décla­ré Pel­tier. “Mais d’un autre côté, le com­bat prouve le contraire. Si le com­bat avait été ter­mi­né par TKO au Round 3, nous aus­si aurions pu arrê­ter le com­bat avant. Mais nous connais­sons Benoit et nous connais­sons sa capa­ci­té à tra­ver­ser l’en­fer et à reve­nir, et c’est ce qu’il a fait, il est reve­nu au troi­sième round.

Kise­lev, qui devait arbi­trer le match d’ou­ver­ture de la carte prin­ci­pale entre Mago­med Anka­laev et Vol­kan Oez­de­mir, a été démis de ses fonc­tions après ce qui s’est pas­sé dans le com­bat dos San­tos contre Saint-Denis.

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