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Khamzat Chimaev : ‘Je vais montrer qui est le gangster’

Journaliste sportif depuis 2012. Axé essentiellement sur l'actualité des sports de combat. je m'efforce de relayer des informations fiables et vérifiées en gardant un maximum d'objectivité.

photo de Khamzat Chimaev

Kham­zat Chi­maev a l’op­por­tu­ni­té de faire tom­ber une légende de l’UFC devant lui. Main­te­nant, il doit juste s’as­su­rer que ladite légende soit bien présente.

Le poids wel­ter invain­cu, qui est actuel­le­ment clas­sé 3eme au clas­se­ment offi­ciel des ‑77kg, devrait com­battre Nate Diaz lors de l’é­vé­ne­ment prin­ci­pal de l’UFC 279 le 10 sep­tembre au T‑Mobile Are­na de Las Vegas.

Depuis 2013, Diaz n’a fait que huit appa­ri­tions dans l’oc­to­gone, et sa plus récente – une défaite par déci­sion una­nime contre Leon Edwards à l’UFC 263 en juin 2021 – était son pre­mier com­bat en 19 mois après plu­sieurs com­bats annu­lés. On peut donc com­prendre que Chi­maev pour­rait être scep­tique quant à savoir si le com­bat va vrai­ment avoir lieu.

“Je ne crois tou­jours pas que ce type va venir se pré­sen­ter”, a décla­ré Chi­maev sur The MMA Hour. “Ce gar­çon maigre. Nous ver­rons ce qui se passe. J’at­tends juste le 10 sep­tembre, peu importe qui. S’il veut se battre [84kg], alors nous pou­vons le faire… il suf­fit de se pré­sen­ter. Je peux me battre [à 84kg ou 93kg], ça n’a pas d’importance.”

Le fait que l’UFC 279 marque le der­nier com­bat du contrat actuel de Diaz ajoute une intrigue sup­plé­men­taire au com­bat. L’a­ve­nir de la star de Stock­ton, en Cali­for­nie, n’est pas clair, mais à plu­sieurs reprises, il a deman­dé à l’UFC de le libé­rer, il est donc tout à fait pos­sible que Diaz mette bien­tôt fin à sa rela­tion de 15 ans avec la promotion.

Chimaev : “nous mangeons les gangsters au petit-déjeuner”

“Pour moi, cela n’a pas vrai­ment d’im­por­tance”, a décla­ré Chi­maev. “S’ils me donnent Kama­ru Usman, je ferai la même chose. Pour moi, peu importe. Le gars se bat et se bat. Il est tou­jours dan­ge­reux, il se bat jus­qu’à la der­nière seconde, et je suis content qu’il se batte avec moi.”

“Il fait par­tie des légendes, comme tout le monde dit:” gang­ster, gang­ster “. Je vais mon­trer qui est le gang­ster. Comme je l’ai déjà dit, nous venons de Tchét­ché­nie, nous avons gran­di [avec] la guerre et nous man­geons les gang­sters au petit-déjeuner.”

Chi­maev part entant que grand favo­ri avant le com­bat, en grande par­tie en rai­son de son pal­ma­rès de 11–0, qui com­prend 10 fini­tions et une récente vic­toire sur le meilleur concur­rent des poids wel­ters Gil­bert Burns. Sur le papier, Diaz recule dans la com­pé­ti­tion étant don­né qu’il n’a rem­por­té qu’un seul com­bat depuis 2016. Mais Chi­maev a hâte de par­ta­ger la cage avec un com­bat­tant qu’il admire depuis longtemps.

Chimaev vs Diaz : Du rêve à la réalité

“Quand mon mana­ger m’a dit que c’é­tait fait, j’ai dit que c’é­tait bien, c’est par­fait pour nous”, a décla­ré Chi­maev. “Gagnez de l’argent, faites-vous de bons noms, le gars sort. Nate a dit qu’il ne m’ai­mait pas. … J’aime ce gars, j’ai gran­di avec lui.”

“J’é­tais à l’é­cole quand il com­bat­tait à l’UFC. C’est incroyable de com­battre ce type, et je l’aime bien parce que pour moi l’UFC, quand j’é­tais jeune, c’é­tait comme dans les films. Comme, je ne vais pas y être, je vais juste le voir.

“Main­te­nant, je me bats avec les gars que je regar­dais. Les gars amé­ri­cains, de Tchét­ché­nie, je les ai regar­dés. Main­te­nant, je me bats avec eux.”

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