Un com­bat entre Deon­tay Wil­der et Andy Ruiz Jr. a été depuis long­temps très dési­ré et sérieu­se­ment discuté.

Cepen­dant les dis­cus­sions n’ont jamais vrai­ment abou­ti pour les deux anciens cham­pion du monde, mais ces der­niers jours, les deux par­ties se sont défiés en publics, et on même révé­lé des condi­tions de négociation. 

D’abord, c’est Wil­der (43–2‑1, 42 KO) qui a pos­té une vidéo sur les réseaux sociaux, affir­mant que Ruiz (35–2‑2, 22 KO) s’est vu offrir beau­coup d’argent, et lui a deman­dé d’accepter le com­bat. Le père de Ruiz, Andy Sr a répon­du à Wil­der en trai­tant ce der­nier de men­teur, en révé­lant notam­ment qu’on leur avait offert un par­tage à seule­ment 30–70. Son fils, pen­dant ce temps, a pos­té une vidéo en ligne disant : « Wil­der, on arrive, mec, on négo­cie en ce moment. » 

Après que le par­tage des salaires soit deve­nu public, Wil­der s’est ouvert sur les condi­tions finan­cières du combat.

“Deman­dons au père d’Andy ce qu’il nous a offert parce que nous n’avons pas par­lé d’argent. Alors, com­ment sait-il que c’était une offre 70–30 ? Je n’ai pas par­lé au père d’Andy d’argent ou de quoi ce soit” a décla­ré Wil­der dans une inter­view avec ESNews.

“Andy n’a été cham­pion que le temps d’un clin d’œil. J’ai été cham­pion pen­dant cinq ans avec dix défenses de titres. Il y a une dif­fé­rence. Ce que je pos­sède, c’est la puis­sance. J’im­pres­sionne les gens à chaque fois. Les gens viennent voir le talent que Dieu m’a don­né. Main­te­nant, d’un autre côté, avec Andy – qu’est-ce que nous voyons de lui ? Un petit gros com­bat­tant avec de petits [bras] qui lui donne l’air d’être rapide – un T‑Rex – c’est tout. Tu ne cap­tives personne.”

“La seule rai­son pour laquelle ce com­bat sera pas­sion­nant, c’est parce qu’ils veulent voir à quelle vitesse je vais le mettre KO, et c’est tout. Je peux vous dire ceci, cepen­dant. Bien­tôt vous allez voir [Ruiz deve­nir] inexis­tant dans le monde de la boxe. Il n’aura per­sonne à com­battre… Andy va avoir 33 ans, sera fau­ché, et ne pour­ra pas sub­ve­nir aux besoins de ses enfants parce que son père a pris des déci­sions pour lui. »

Après avoir cour­ti­sé des offres du Moyen-Orient pour un com­bat poten­tiel contre Antho­ny Joshua plus tard cet hiver, Wil­der se trouve tou­jours dans une posi­tion avan­ta­geuse après une tri­lo­gie pas­sion­nante mais sans vic­toire contre Tyson Fury. 

” [Le com­bat de Joshua] semble très pro­met­teur,” a décla­ré Wil­der. “J’ai éga­le­ment obte­nu d’autres offres à l’étranger. Donc per­sonne n’a à s’inquiéter de contre qui je me bats parce que ma vie est vrai­ment super.”

“Alors ne vous inquié­tez pas de savoir qui je com­bats et de qui je peux com­battre parce que je peux com­battre n’importe qui dans le monde. Ils aime­raient me voir venir dans leur pays et venir me voir aux États-Unis, quoi qu’il arrive. Ce n’est pas tel­le­ment le cas pour Andy.”

“Ils doivent donc réflé­chir vu la situa­tion dans laquelle ils sont. Andy n’est en aucun cas com­pa­rable à moi. Pas de niveaux du tout, point. Ils parlent d’un 50–50. Tu n’es rien com­pa­ré à moi, mec.”

“Tu n’as été qu’un cham­pion pen­dant une très, très courte période. Tu ne l’as jamais défen­du [tes cein­tures] avec suc­cès. Alors arrête ça. Comme je l’ai dit, si tu rates cette occa­sion, ce sera pro­ba­ble­ment ta der­nière. Tu ferais mieux d’y penser.”